La Semaine du son – Janvier 2019

OUVERTURE DE LA SEMAINE DU SON à PARIS le 21 janvier au Ministère de la Santé : Les thérapies fondées sur le sonore dans l'amélioration du bien-être des patients.

Il s'agissait d'une soirée -débat -Table ronde animée par Michel Alberganti avec plusieurs intervenants.

Pour ceux et celles qui n'ont pas pu venir ou se déplacer, nous insérons ici :

l' Allocution

Ecoute d'un diapason via le micro

Je vais vous présenter la spécificité de notre pratique :

Celle-ci est double :

Nous pratiquons une thérapie par le son puisque nous utilisons une composante solidienne du son vectorisé par un diapason. 

Notre pratique s'appuie sur la Chronophysiologie du corps humain que Jean-Claude Ameisen décrit dans son livre les « battements du temps ».

Cela veut dire quoi ?

Nous les humains, comme tous les animaux, nous sommes représentés comme un système d’auto-organisation en adaptation permanente avec notre environnement. Notre corps s’adapte toutes les 24 heures au fait que la terre se présente face au soleil et à sa lumière : Celui-ci est donc rythmé périodiquement.

  • Les chercheurs en chronobiologie ont mis en évidence l'existence d'une horloge centrale située dans notre cerveau, d'horloges périphériques dans chacun de nos organes et de CLOCKGENES(ou gènes d’horloge) au niveau de l'ADN. Ce qui signifie qu'au cours de l’évolution de l’humanité, nous avons intégré des fonctions temporelles à tous les niveaux de notre organisme.
  • Par ailleurs, Ils ont associé les notions de rythme biologique et d’oscillation. Pour eux, nous sommes des systèmes oscillatoires.
  • Pour faire référence à tous ces mécanismes, le sociologue Hartmut Rosa a développé la notion de "Fréquence Temporelle".

Voici 2 minuscules structures qui battent la mesure dans notre cerveau à notre insu.  Il s’agit des 2 noyaux supra-chiasmatiques, chef d’orchestre du corps humain. Cette vidéo en accéléré est issue du laboratoire San Diego. (NSC de souris)

Avec l’oscillation mécanique d’un son sobre voire monochromatique issu d’un diapason, nous travaillons via notre structure organique sur nos fonctions temporelles, c’est à dire sur les pulsations rythmiques qui oscillent en nous en permanence.

Pourquoi en avons-nous besoin ?

Depuis plus d'un siècle environ les humains se sont affranchis du tempo jour-nuit, perdant ainsi l'effet stabilisateur de 2 synchronisateurs périphériques puissants que sont la prise de repas et le sommeil à heure fixe. En cessant de nous soumettre, petit à petit, à nos propres rythmes physiologiques, nous nous créons des décalages de phases. Aujourd’hui, l’accélération des rythmes de nos sociétés est devenue telle que certains doivent même vivre à l’encontre de leurs rythmes biologiques : les travailleurs postés.

Ÿ  Quand le décalage de phase devient pérenne notre système d’auto-organisation en pâtit. En effet, notre système nerveux autonome est sous ou sur-stimulé et finit par se déréguler. Nous parlons alors de désynchronisation.

Plus les décalages de phases sont importants et plus le corps humain est désaccordé, voire en cacophonie dit le Dr Gronfier.

Comment cela peut-il marcher ?

L’oscillation d’un diapason, selon sa fréquence mécanique hertzienne, possède pourrait-on dire un tempo, une mesure, un rythme. En appliquant un diapason sur le corps humain nous donnons une information rythmique qui aide le système d’autorégulation à retrouver sa " Fréquence Temporelle ". Nous parlons alors de synchronisation des rythmes biologiques.

Pour que l'information soit la plus sobre (moins parasitée) possible, nous choisissons un seul type d’oscillation et donc un seul diapason au cours d’une même séance. Ici, je fais référence à la théorie de Shannon (il y a un donneur, un message et un récepteur)le message passe mieux jusqu’au récepteur, s'il y a le moins de bruitage possible. L’application du diapason sur une zone sera répétée autant de fois que nécessaire jusqu’à mettre tous les rythmes biologiques en phase tout en faisant attention à ne pas saturer les tissus.

https://www.lasemaineduson.org/les-therapies-par-le-son

Christian Hugonnet et Michel Alberganti