Pour un sommeil récupérateur

A cette question de fond "Respecter nos rythmes biologiques pour retrouver un sommeil récupérateur",  un praticien Sÿndaô® pose ci-dessous la base d'une réflexion, qui sera suivie d'un autre article plus pratique.

Etes-vous prêts à vous respecter pour mieux dormir et mieux vivre ?

Dormir : un besoin physiologique essentiel souvent perturbé par nos modes de vie

Les humains, comme tout être vivant sur terre, résultent d'une longue évolution. Notre organisme s'est adapté au rythme du jour et de la nuit pour coordonner ses grandes fonctions avec les différents moments de la journée.

L’homme est ainsi programmé - par ses horloges internes - pour récupérer en phase nocturne et en milieu d’après-midi (14-15h). Ce besoin est essentiel vers 1-4 h du matin, le corps fonctionnant au ralenti sur cette période critique (voir le schéma ci-dessus).

Nos modes de vie, profondément impactés par la lumière artificielle, puis la télévision, Internet, ses jeux, et le développement plus global des télécommunications, sont progressivement devenus déconnectés de notre environnement, souvent irréguliers et/ou inadaptés à nos besoins physiologiques, avec des impacts très fort sur le sommeil et la qualité de la récupération.

 

Selon l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, au moins un tiers de la population française est aujourd’hui concerné par des troubles du sommeil.

Les conséquences du manque de sommeil sont à la fois :

  • physiques : Prise de poids, troubles digestifs, risques cardiovasculaires, vieillissement prématuré ;
  • Cognitives : baisse de la vigilance et de l’attention;
  • psychiques augmentation de la sensibilité au stress, tendance à la dépression, etc.

Reconnaître et accepter que notre façon de vivre ne convient pas à nos besoins physiologiques est une première étape essentielle pour retrouver un sommeil récupérateur.

Dormir : un besoin rythmé par la lumière, nos physiologies et nos habitudes sociales

Hormis certaines périodes particulières comme l’arrivée d’un nouveau-né, le fait de respecter un rythme naturel adapté à nos besoins constitue une base qui évite l’essentiel des troubles du sommeil.

Pour s’organiser :

1/ établir honnêtement ses besoins de sommeil

Connaître la réalité de ses besoins permet d’éviter d’accumuler une dette de sommeil et ses effets associés. Bien souvent, nous ne dormons pas assez et n’en avons pas conscience, ceci d’autant plus qu’à l’entrée de la vie active, nous modifions durablement nos rythmes de coucher et de réveil. En 50 ans, il a été observé par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, une réduction du temps de sommeil d’environ 1h30 sur 24h.

2/ prendre en compte au mieux les facteurs qui stabilisent la durée et la qualité de notre sommeil

Notre sommeil est cadencé par des facteurs naturels, tels que la lumière, la température, ou sociaux : heure de repas, heure du coucher/réveil, horaires de travail, etc., informations qui permettent au cerveau de préparer notre organisme à sa phase de récupération.

Premiers conseils pratiques pour retrouver un sommeil de qualité

La musicothérapie vibratoire permet de relancer la synchronisation de nos horloges internes, ce qui relance la capacité de notre organisme à retrouver naturellement le sommeil. Par son effet calmant, elle redonne par ailleurs une meilleure place au système parasympathique.