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Comprendre l’influence de la chronobiologie sur notre physiologie.

Comment les horloges moléculaires donnent l’heure de l’espèce humaine

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Il y avait une fois la naissance de l’Homo sapiens
Milan Nykodym/Flickr, CC BY

Les mutations génétiques se font en rythme

L’ADN est le support de notre histoire familiale et plus largement de l’histoire de l’évolution de notre espèce : comment sommes-nous liés à nos parents non-humains chimpanzés ; comment Homo sapiens a rencontré les Néandertaliens ; et comment les gens ont migré hors d’Afrique, s’adaptant à de nouveaux environnements et modes de vie au long de la route. Notre ADN contient également des indices sur le calendrier de ces événements clés dans l’évolution humaine.

Quand les scientifiques disent que les humains modernes ont émergé en Afrique il y a environ 200 000 ans et ont commencé leur expansion mondiale il y a environ 60 000 ans : comment estiment-ils ces dates ?

Traditionnellement, les chercheurs construisaient des chronologies de la préhistoire humaine en se basant sur des fossiles et des artefacts, qui peuvent être directement datés avec des méthodes telles que [ la datation par le Carbone 14 et la datation au potassium-argon. Cependant, ces méthodes nécessitent des vestiges antiques dans certaines conditions de conservation, ce qui n’est pas toujours le cas. De plus, des fossiles ou des artefacts pertinents n’ont pas été découverts pour décrire tous les jalons de l’évolution humaine.

L’analyse de l’ADN des génomes actuels et anciens fournit une approche complémentaire pour la datation des événements de l’évolution. Certains changements génétiques se produisent à un rythme constant par génération, ils fournissent ainsi une estimation du temps qui passe : une horloge moléculaire en somme. En comparant les séquences d’ADN, les généticiens peuvent non seulement reconstituer les relations entre différentes populations ou espèces, mais également déduire l’histoire de l’évolution sur des échelles très grandes.

Grâce à des techniques de séquençage d’ADN plus sophistiqués et à une meilleure compréhension des processus biologiques à l’origine des changements génétiques, les horloges moléculaires deviennent de plus en plus précises. En appliquant ces méthodes à des bases de données ADN toujours plus riches de diverses populations (d’aujourd’hui et du passé), les généticiens aident à construire une chronologie plus précise de l’évolution humaine.

ADN et mutations

Les horloges moléculaires sont basées sur deux processus biologiques clés qui sont la source de toute variation héréditaire : la mutation et la recombinaison.

Les mutations sont des changements dans le code de l’ADN, comme quand une base (nucléotide) : A, T, C ou G sont remplacés par une autre par erreur.
Shutterstock

Les mutations sont des changements dans les lettres du code génétique de l’ADN – par exemple, un nucléotide guanine (G) devient une thymine (T). Ces changements seront hérités par les générations futures s’ils se produisent dans les cellules œufs issues de la fusion d’un spermatozoïde et d’un ovule. La plupart résultent d’erreurs commises lorsque l’ADN se copie au cours de la division cellulaire, bien que d’autres types de mutations surviennent spontanément ou à la suite de facteurs de risques tels que les radiations et les produits chimiques : des agents mutagènes.

Dans un génome humain, il y a environ 70 changements de nucléotides par génération – une paille quand l’on sait que notre génome est composé de six milliards de lettres. Mais globalement, sur plusieurs générations, ces changements entraînent une variation évolutive substantielle.

Les scientifiques peuvent utiliser les mutations pour estimer le moment où se créent des branches dans notre arbre évolutif, soit la différenciation entre deux espèces. D’abord, ils comparent les séquences d’ADN de deux individus ou espèces, en comptant les différences neutres qui ne modifient pas les chances de survie et de reproduction d’une personne. Puis, connaissant le taux de ces changements, ils peuvent calculer le temps nécessaire pour accumuler autant de différences.

La comparaison de l’ADN entre vous et votre fratrie montrerait relativement peu de différences mutations parce que vous partagiez des ancêtres – maman et papa – il y a seulement une génération. Cependant, il existe des millions de différences entre les humains et les chimpanzés : notre dernier ancêtre commun aurait vécu il y a plus de six millions d’années.

Des fragments des chromosomes de votre mère et de votre père se recombinent avant de vous être transmis.
Chromosomes image via Shutterstock.

La recombinaison, également connue sous le nom de crossing-over, est l’autre principale façon avec laquelle l’ADN accumule les changements dans le temps. Il conduit à un brassage des deux copies du génome (une de chaque parent), qui sont regroupées en chromosomes. Au cours de la recombinaison, les chromosomes correspondants (homologues) s’alignent et échangent des segments, de sorte que le génome que vous transmettez à vos enfants est une mosaïque de l’ADN de vos parents.

Chez les humains, environ 36 événements de recombinaison se produisent chaque génération, un ou deux par chromosome. Comme cela se produit à chaque génération, les segments hérités d’un individu particulier se brisent en morceaux de plus en plus petits. Les généticiens peuvent donc se baser sur la taille de ces morceaux et la fréquence des croisements pour estimer à quel moment de l’histoire deux individus ont partagé un ancêtre commun.

Le flux de gènes entre des populations divergentes conduit à des chromosomes avec une ascendance en mosaïque. Comme la recombinaison se produit à chaque génération, les morceaux d’ascendance néandertalienne dans les génomes humains modernes deviennent de plus en plus petits au fil du temps.
Bridget Alex, CC BY-ND

Construire une frise chronologique avec des mutations

Les changements génétiques issus de la mutation et de la recombinaison fournissent deux horloges distinctes, chacune adaptée à la datation de différents événements évolutifs et échelles de temps.

Les mutations s’accumulent très lentement donc cette horloge fonctionne mieux pour les événements très anciens, comme pour les différenciations entre espèces. D’autre part, l’horloge de recombinaison est utile pour dater des évènements ayant eu lieu ces 100 000 dernières années. Ces événements « récents » (en temps évolutif) incluent le flux de gènes entre des populations humaines distinctes, la montée d’adaptations bénéfiques ou l’émergence de maladies génétiques.

Le cas des Néandertaliens illustre bien comment les horloges de mutation et de recombinaison peuvent être utilisées ensemble pour nous aider à démêler des relations ancestrales complexes. Les généticiens estiment qu’il existe entre 1,5 et 2 millions de différences de mutation entre les Néandertaliens et les humains modernes. L’application de l’horloge de mutation à ce compte suggère que les groupes se sont séparés initialement il y a 750 000 à 550 000 ans.

À cette époque, une population – les ancêtres communs des deux groupes humains – s’est séparée géographiquement et génétiquement. Quelques individus du groupe ont migré vers l’Eurasie et au fil du temps ont évolué en Néandertaliens. Ceux qui sont restés en Afrique sont devenus des humains anatomiquement modernes.

Un arbre phylogénétique affiche les dates de divergence et de croisement que les chercheurs ont estimées avec des méthodes d’horloge moléculaire pour ces groupes.
Bridget Alex, CC BY-ND

Cependant, leurs interactions n’étaient pas terminées : les humains modernes ont finalement colonisé l’Eurasie et se sont accouplés avec des Néandertaliens. En appliquant l’horloge de recombinaison à l’ADN néandertalien conservé chez les humains actuels, les chercheurs estiment que les groupes se sont croisés entre 54 000 et 40 000 ans. Lorsque les scientifiques ont analysé un fossile d’Homo sapiens, connu sous le nom d’Oase 1, ayant vécu il y a environ 40 000 ans, ils ont trouvé de grandes régions d’ascendance néandertalienne dans le génome d’Oase 1, suggérant que Oase 1 avait un ancêtre néandertalien il y a seulement quatre ou six générations. En d’autres termes, l’arrière-arrière-grand-parent d’Oase 1 était un néandertalien.

Comparaison du chromosome 6 du fossile Oase vieux de 40 000 ans à un humain d’aujourd’hui. Les bandes bleues représentent des segments d’ADN de Néandertal issus de croisements antérieurs. Les segments d’Oase sont plus longs parce qu’il a eu un ancêtre néandertalien juste 4-6 générations avant qu’il ait vécu, basé sur des estimations utilisant l’horloge de recombinaison.
Bridget Alex, CC BY-ND

Des horloges instables

Les horloges moléculaires sont un pilier des calculs évolutifs, non seulement pour les humains mais pour toutes les formes d’organismes vivants. Mais il existe des facteurs rendant complexes les estimations.

Le principal défi provient du fait que les taux de mutation et de recombinaison ne sont pas restés constants au fil de l’évolution humaine. Les taux eux-mêmes évoluent, ils varient donc avec le temps et peuvent différer entre les espèces et même entre les populations humaines. C’est comme si l’on essayait de mesurer le temps avec une horloge qui tourne à différentes vitesses dans différentes conditions.

Un problème concerne un gène appelé Prdm9, qui détermine l’emplacement des cross-overs de l’ADN. Il a été montré que la modification des endroits de l’ADN où ont lieu les recombinaisons est due à la variation de ce gène, et cela chez les humains, les chimpanzés et les souris. En raison de l’évolution de Prdm9, les taux de recombinaison diffèrent entre les humains et les chimpanzés, et peut-être aussi entre les Africains et les Européens. Cela implique que sur des échelles de temps et des populations différentes, l’horloge de recombinaison varie légèrement à mesure que les zones de recombinaisons évoluent.

L’autre problème est que les taux de mutation varient selon le sexe et l’âge. À mesure que les pères vieillissent, ils transmettent quelques mutations supplémentaires à leur progéniture. Le sperme des pères plus âgés a subi plus de cycles de division cellulaire, donc plus de possibilités de mutations. Les mères transmettent moins de mutations (environ 0,25 par an), car les ovules d’une femelle sont formés globalement en même temps, avant sa propre naissance.

Les taux de mutation dépendent également de facteurs tels que le début de la puberté, l’âge à la reproduction et le taux de production de spermatozoïdes. Ces facteurs de vie varient chez les primates vivants et ont probablement aussi différé entre les espèces éteintes des ancêtres humains.

Par conséquent, au cours de l’évolution humaine, le taux de mutation moyen semble avoir considérablement ralenti. Le taux moyen sur des millions d’années depuis la séparation des humains et des chimpanzés a été estimé à environ 1 x10⁻⁹ mutations par site et par an – soit environ six lettres d’ADN modifiées par an.

Ce taux est déterminé en divisant le nombre de différences de nucléotides entre les humains et les autres singes par la date de leurs divisions évolutives, déduite à partir de fossiles. Mais lorsque les généticiens mesurent directement les différences nucléotidiques entre parents vivants et enfants, le taux de mutation est moitié moins important : environ 0,5x10⁻⁹ par site et par an, soit seulement environ trois mutations par an.

Pour la divergence entre les Néandertaliens et les humains modernes, le taux le plus lent fournit une estimation entre 765 000 à 550 000 ans. Le taux le plus rapide, cependant, suggérerait la moitié de cet âge : 380 000 à 275 000 ans.

Pour savoir quel taux utiliser, les chercheurs ont développé de nouvelles méthodes d’horloges moléculaires, qui répondent aux défis de l’évolution des taux de mutation et de recombinaison.

Une meilleure horloge

Une approche consiste à se concentrer sur les mutations qui surviennent à un rythme constant, indépendamment du sexe, de l’âge et de l’espèce. Cela peut être le cas pour un type particulier de mutation que les généticiens appellent les transitions CpG par lesquelles les nucléotides C deviennent spontanément des T. Les transitions CpG ne résultent généralement pas d’erreurs de copie d’ADN pendant la division cellulaire, leurs taux devraient ainsi être plus uniformes dans le temps.

En se concentrant sur les transitions CpG, les généticiens ont récemment estimé que la fracture entre les humains et les chimpanzés s’était produite entre 9,3 et 6,5 millions d’années, ce qui concorde avec l’âge attendu des fossiles. Même si ces mutations semblent se comporter plus comme une horloge, elles ne sont toujours pas complètement stables.

Une autre approche consiste à développer des modèles qui ajustent les rythmes d’horloge moléculaire en fonction du sexe et d’autres facteurs de la vie. En utilisant cette méthode, les chercheurs ont calculé une divergence chimpanzé-humain compatible avec l’estimation CpG et les dates des fossiles. L’inconvénient ici est que, en ce qui concerne les espèces ancestrales, nous ne pouvons pas être sûrs de certaines caractéristiques, comme l’âge à la puberté ou la durée de vie d’une génération, conduisant à une certaine incertitude dans les estimations.

La solution la plus directe provient des analyses de l’ADN ancien récupéré des fossiles. Les spécimens fossiles sont indépendamment datés par des méthodes géologiques, les généticiens peuvent alors les utiliser pour calibrer les horloges moléculaires pour une période donnée ou une population.

Cette stratégie a récemment résolu le débat sur le moment de notre divergence avec les Néandertaliens. En 2016, des généticiens ont extrait de l’ADN ancien de fossiles de 430 000 ans, ancêtres de Néandertal, après que leur lignée a été séparée de l’Homo sapiens. Sachant où ces fossiles se situent sur l’arbre de l’évolution, les généticiens pourraient confirmer que pour cette période de l’évolution humaine, le taux d’horloge moléculaire plus lent de 0,5 x 10⁻⁹ fournit des dates précises. Cela place la fracture entre 765 000 et 550 000 ans.

The ConversationÀ mesure que les généticiens comprennent les subtilités des horloges moléculaires et séquencent toujours plus de génomes, ils sont prêts à comprendre l’évolution humaine, directement à partir de notre ADN.

Bridget Alex, Postdoctoral College Fellow, Department of Human Evolutionary Biology, Harvard University et Priya Moorjani, Postdoctoral Research Fellow in Biological Sciences, Columbia University

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Les rythmes des saisons enfin visibles !

Est-ce une respiration, un battement ?

Est-ce un mouvement de danse ?

Les saisons passent et la terre se couvre de neige, de végétation, s'assèche. Les océans se refroidissent, se réchauffent...

Cliquez sur cette photo, elle vous révèlera sa beauté.

Grâce à la NASA qui a enregistré pendant 20 ans les images de la terre depuis des satellites.

En regroupant toutes ces informations, nous pouvons découvrir en raccourci l'alternance des saisons qui sont passées.

Éloge de la sieste

La privation de sommeil touche un adulte sur trois et de très nombreux jeunes et adolescents. Les déterminants sont professionnels (travail de nuit et posté, temps de travail) et personnels liés à l’utilisation excessive des tablettes, téléphones et moyens de communication. http://www.sommeil-vigilance.fr/la-recherche/

Afin de contrecarrer les effets à court et long terme du manque de sommeil certains spécialistes du sommeil on proposé la sieste en tant qu’ « outil de santé publique ». http://www.smrv-journal.com/article/S1087-0792(16)30094-6/fulltext?rss=yes

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Le mot sieste vient du latin « sixta » qui signifie « la sixième heure du jour ». La sieste désigne ainsi le sommeil pris en milieu de journée, c’est-à-dire environ 6 heures après le réveil…Ne vous est-il jamais arrivé de ressentir cette fatigue insoutenable du début d’après-midi ?vous avez la réactivité d’un mollusque et l’attention d’un poisson rouge. De plus en plus d’entreprises, plutôt d’origine anglo-saxonnes ou du nord de l’Europe intègrent la sieste dans le milieu de travail. Et il est prouvé que l’énergie, la productivité et les performances des employés qui pratiquent la sieste sont grandement potentialisées.

De quel type de sieste avez-vous besoin ?

La sieste de 5-10 minutes : si vous ne vous endormez pas pendant cette micro-sieste, ce n'est pas grave.

La sieste de 20 minutes maximum : cette sieste semble la mieux adaptée à notre société.

La sieste de 60 à 90 minutes : cette sieste ne sera très utile qu'aux travailleurs de nuit .

Certains sont assez chanceux pour avoir un coin sieste au bureau…

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https://www.fastcompany.com/3017356/work-smart/the-revealing-science-behind-what-naps-do-to-your-brain-and-why-you-should-have-o

Quand ne pas faire la sieste ?

Si vous êtes insomniaque.

Ne pas faire de sieste après 16 heures.  Cela afin de ne pas décaler votre cycle d'endormissement.

http://secrets-du-sommeil.com/comment-simple-sieste-10-minutes-changer-votre-vie/
Thierry Gallopin http://secrets-du-sommeil.com/pourquoi-ce-blog/mon-parcours-2/

Bonus, si vous n'êtes pas convaincu : sieste et apprentissage

La capacité d’apprendre va au-delà de la construction et de la consolidation de connexions neuronales. Notre capacité à nous défaire des anciennes connexions est peut-être bien plus importante. Cela s’appelle : «l'élagage synaptique». et voila comment cela fonctionne : imaginez que votre cerveau est un jardin , sauf qu’au lieu d’y faire pousser des fleurs, des fruits et des légumes vous y cultivez des connexions synaptiques.
Les cellules gliales sont les jardiniers de votre cerveau, et les élagueurs en sont les cellules microgliales.
Votre cerveau s’auto-nettoie quand vous dormez.
Penser avec un cerveau qui manque de sommeil c’est se tailler un chemin à coups de machette dans une jungle épaisse.
Et c’est pour cette même raison que les siestes sont si bénéfiques. Une sieste de 10-20 minutes permet aux cellules microgliales de faire leur travail.

Judah Pollack and Olivia Fox Caban

Accélération du rythme de vie : quel impact pour notre santé ?

Le fonctionnement biologique de l’être humain s’accorde naturellement au rythme du jour et de la nuit, comme à celui des saisons. Mais il se régule aussi par des donneurs de temps sociaux tels les heures de réveil, de repas, le cycle d’activité et les routines de la semaine, etc. Ces derniers synchronisateurs nous influencent d'ailleurs aujourd'hui plus que les précédents.

Se pose ainsi la question de l’adéquation de nos rythmes sociaux et biologiques, avec en toile de fond l’accélération de notre mode de vie, bousculant souvent notre physiologie.

Jusqu'où notre corps peut-il s'adapter à cette nouvelle cadence et préserver la synchronisation de ses rythmes, essentielle à son fonctionnement ?

Ce qui a changé dans nos rythmes de vie

La fin du repos hivernal

En occident, la majorité d’entre nous n’organise plus sa vie sur le rythme de production agricole : notre organisation sociale nous conduit aujourd'hui à être productif de façon constante sur l’année. Ainsi, nous travaillons autant - souvent plus - l’hiver que l’été, profitant des congés estivaux pour nous reposer. Ce qui bouscule l’adéquation entre notre rythme social et notre rythme biologique, qui nous aurait conduit à nous reposer plus l’hiver que l’été (journées plus courtes, température plus faibles).

L’impératif de l’immédiateté, qui raccourcit nos temps de récupération

Cette évolution de notre rythme de vie se trouve encore renforcée par un impératif plus récent d’immédiateté. L’accès rapide aux informations grâce à Internet et la communication instantanée via la généralisation des smartphones a encore modifié notre rapport au temps. Il est attendu de nous une disponibilité plus élevée ainsi qu’une réponse rapide, que ce soit de notre sphère personnelle ou professionnelle. Ce qui a très souvent pour effet de réduire le nombre et la durée de nos moments de repos. Nos cycles d'activité-repos se tendent ainsi progressivement au quotidien.

L'organisation actuelle vacance-travail, seul vrai cycle activité-repos vers lequel nous semblons nous acheminer - et qui peut également se trouver également bouleversée par ce besoin d'être disponible - nous permet-elle de nous ressourcer au long terme ?

Un cadre plus citadin et dense

Enfin, le contexte d'une vie citadine pour beaucoup d’entre nous, ainsi que la multiplication des espaces de travail collectifs, propices aux échanges, présentent cependant aussi l'inconvénient de limiter les moments de calme récupérateurs.

Quels impacts pour ma santé ?

Une mobilisation excessive de nos ressources qui nous use progressivement

Le risque, dans ce contexte, est vivre dans un état d’alerte (certes utile de façon ponctuelle pour fuir ou se battre) quasi permanente, mobilisant en excès la partie orthosympatique de notre système nerveux. Pour certains, il s’agit même d’un lifestyle : sans cette trépidation, la vie parait vide.

Et, si nous ne prenons pas soin de se ménager des temps de récupération, les hormones du stress sont produites en continu pour faire face à la constance des demandes et des changements. Elles épuisent notre corps par les modifications physiologiques inadaptées qu’elles induisent (accélération du rythme cardiaque, ralentissement du transit, etc.).

Cet état d’hyper vigilance, souvent entretenu par des remontants à chaque baisse de régime, finit par impacter nos ressentis, qu’ils soient émotionnels (réaction inadaptée) ou physiologiques (ex : besoin de sommeil).

Ces effets physiologiques et psychiques sont majorés par la sédentarité ou l’excès d’activité sportive.

Et provoque une désynchronisation de nos rythmes biologiques internes

De cette déconnexion avec l’expression de nos besoins découle une absence du respect de l’alternance activité-repos, une réduction du sommeil et in fine, une récupération insuffisante pour le système immunitaire et la régénération cellulaire.

C'est l’ensemble des rythmes biologiques qui se désynchronise, favorisant diabète, obésité, dépression, cancer. Il est même étudié aujourd’hui, la possibilité que cette désynchronisation installée puisse modifier l’expression des gènes de l’horloge biologique centrale et périphériques (situées dans les organes), altération épigénétique qui pourrait être transmise par la mère au fœtus.

Et si, comme disait Ghandi, «  il y a plus à faire dans la vie que d’augmenter sa vitesse » ?

L'enjeu aujourd'hui est de trouver son rythme sans vivre en décalage avec les autres.

sommeil dessin d'Aude Laurenceau

Choix de gestes simples et quotidiens

Quelques petits gestes peuvent faire la
différence pour notre chrono-physiologie

Suite à l'article sur une vie bien rythmée publié sur ce blog, nous regroupons et proposons dans celui-ci quelques petits changements d'habitude fort utiles pour favoriser notre synchronisation et soutenir nos rythmes biologiques circadiens.

Le matin

Pour bien se réveiller et informer notre horloge interne qu'il fait jour, il est important de :

- Se lever à heures fixes, même le week-end, même après une fête, une nuit blanche,
- Voir rapidement la lumière naturelle brillante en ouvrant grand les rideaux ou autre système occultant,
- Faire des modelages manuels d'éveil musculaire (Les praticiens Sÿndaô® les proposent en séance individuelle),
- Se lever sans trop attendre, le réveil par petites touches est à bannir car il dérègle notre horloge, 
- Aider à augmenter notre température corporelle en prenant une douche chaude et/ou en se couvrant confortablement,
- S'activer avant le repas pour donner au cerveau le temps de nous faire ressentir la faim,
- Prendre un petit déjeuner solide, varié, plus salé que sucré, pour lancer le starter de notre métabolisme (la dopamine) et couper cours à l'hypoglycémie qui suit trop d'aliments sucrés.
cerveau végétauxM. Doerr/Shutterstock

Le soir

Pour s'endormir plus facilement

Il est important que notre horloge interne pense qu'il fait nuit :

( Dans le but de favoriser la sécrétion de mélatonine, cette hormone qui informe notre cerveau que c'est l'heure du sommeil)

- Prendre un diner léger, qui permette à notre système digestif d'être au repos au moment du sommeil, et si possible comme nos voisins entre 18h30 et 19h30,
- Cesser, 2 heures avant l'heure régulière du coucher, toute vision sur écran lumineux rétro-éclairé quelqu'il soit (pas d'ordinateur, de tablette, de liseuse rétro-éclairée, de smartphone),
- Baisser le son, écouter une musique calme et relaxante, accueillir le silence pour laisser notre cerveau se détendre,
- Baisser l'intensité lumineuse de la pièce à vivre si on a des difficultés à l'endormissement, et éviter la lumière blanche ou bleue.
- Se coucher à heures fixes dans une pièce silencieuse et sombre, surtout s'il y a de l'éclairage public alentour, et si possible qui ne sert qu'à dormir.
Il est nécessaire que notre corps se refroidisse :
- On peut prendre une douche froide ou du moins qui rafraichisse, 
- Dormir dans une chambre à température plus fraiche que le reste de son habitat et suffisamment aérée pour ne pas accumuler la chaleur au cours de la nuit.
Si vous voulez approfondir votre lecture, il vous est suggéré d'autres articles :
Rappel d'un précepte du Dr Kousmine
"Petit déjeuner de roi,
Déjeuner de prince,
Diner du pauvre".
Pour être aider à articuler vos choix et vérifier votre synchronisation, vous pouvez prendre rendez-vous avec l'un des praticiens Sÿndaô en appelant le secrétariat.

Une vie bien rythmée

Quelle est l’importance du rythme pour notre santé ?

En pratique traditionnelle chinoise, selon une conception expérimentale et philosophique datant de 3 à 4 000 ans, il importe pour assurer la santé et longévité à l'homme, que ses rythmes soient en harmonie avec la terre et le ciel, obéissant ainsi aux rythmes journaliers et saisonniers. L'aiguille de l'acupuncteur représente l'axe du monde, mettant en rapport les rythmes de celui-ci et ceux, désorganisés, du malade.

Depuis les années 1950, la chronobiologie étudie scientifiquement l'impact du rythme sur notre santé.

Le rythme, phénomène cyclique, ramène l’homme au temps

Parce qu’il ne peut tout faire en même temps, et que son environnement le conduit à privilégier un moment déterminé pour assurer une fonction précise, l’être humain doit être organisé dans le temps pour la bonne marche de sa vie.

Ce phénomène périodique s’applique tant à notre physiologie qu’à notre vie sociale.

Une rythmicité pour adapter notre physiologie aux changements environnementaux prévisibles et optimiser nos systèmes biologiques

Les rythmes existent chez l'homme à tous les niveaux biologiques : les métabolismes cellulaires, les grandes fonctions vitales (température, pression artérielle, liberté bronchique, etc.), les systèmes nerveux, hormonal, cognitif. Ils sont au service de la survie de l'espèce et organisent dans le temps le cycle activité/repos, la croissance, la reproduction, le fonctionnement des organes, l'immunité, etc. Et notre rythme social (heure de repas, de sommeil, etc.) devrait en tenir compte, par exemple en ajustant notre temps de travail aux saisons ou notre activité à certains moments de la journée.

De nombreux rythmes ont une durée circadienne (environ 24h), mais d'autres sont plus courts (pulsations cardiaques), ou plus longs (cycles menstruels de la femme).

Le cholestérol présente quant à lui de faibles amplitudes circadiennes, mais des rythmes annuels : un pic en février chez les femmes et en avril chez les hommes.

L'efficacité de notre fonctionnement dépend de leur mise en phase. La séquence des mécanismes de mise en œuvre est déterminée et permet la coordination de l'ensemble de nos fonctions.

La vie : une dynamique oscillatoire

Ainsi, la vie s’organise sur un mouvement oscillatoire permanent de nos fonctions biologiques, dans l’objectif de nous adapter à notre environnement.

Le cortisol par exemple est produit par anticipation au milieu de la nuit, pour atteindre son niveau maximal lors du réveil. Il permettra ainsi au cerveau, au cœur et aux reins de disposer de glucose avant la prise alimentaire et d'être actif dès notre lever.

Nous ne sommes ainsi jamais à l’équilibre, mais toujours en processus d'échanges et d'adaptation, selon notre environnement et notre état personnel (vitalité, stress).

La notion de constante biologique comme donnée de référence est remplacée par celle de variable biologique.

L’homéostasie, en tant que tendance de l'organisme à maintenir ou ramener les différentes constantes physiologiques à des degrés considérés comme normaux, n'existe plus sauf à être dynamique, car toutes nos fonctions physiologiques et variables biologiques ont des cycles.

La chronobiologie a permis de comprendre que l'homme dispose de deux systèmes complémentaires d'ajustement à l'environnement : l'un permettant une régulation à court terme, mettant en jeu des processus de rétro contrôle, pour faire face aux modifications et agressions aléatoires ; l'autre, permettant une régulation à plus long terme, afin d'anticiper les variations prévisibles et cycliques de notre environnement.

Ce qui confirme l'importance pour la santé et le bien-être de l'homme, de préserver ou restaurer la synchronisation de l’ensemble des biorythmes.

Vous pouvez appliquer des gestes simples quotidiens pour améliorer votre synchronisation quotidienne.

vibrations du diapason sur la zone pelvienne, en modelages vibratoires Sÿndaô

Les irrégularités du cycle féminin

Cycle menstruel irrégulier, ses causes, sa régulation

La description du cycle féminin dans un article précédent et de sa sinusoïde permet d'inscrire la nécessité de sa bonne rythmicité pour que la femme vive en harmonie sa période de fécondité qui dure plusieurs années.

Qu'appelle-t-on irrégularité ?

On parle d'irrégularités du cycle dès qu'une femme constate sur plusieurs mois d'affilée des troubles de la rythmicité de son cycle. Ceux-ci peuvent arriver chez la jeune pubarche pour laquelle la rythmicité ne s'installe pas rapidement de façon optimale, il a en effet besoin de maturer. Ils peuvent aussi survenir après une période contraceptive plus ou moins longue qui a chimiquement interrompu le cycle (absence d'ovulation car la chimie bloque la montée de courbe proliférative). Enfin, on les voit apparaître dans la période périménopause (diminution et irrégularité de la pulsatilité des rythmes).

Qu'entend-on par irrégularités ? Le cycle féminin débute par le premier jour des menstrues, dure environ 28-29 jours (de 21 à 35 jours), la période de fécondité (ovulation, elle dure 6 jours et débute avant le 14° jour (pic de la courbe) . Sachant cela, les femmes parlent d'irrégularités lorsque leurs cycles sont plus longs ou plus courts, ou deviennent anarchiques.

En général, le diagnostic effectué après dosage de différentes variables hormonales est "dérèglement hormonal". Il ne prend pas en compte la chronobiologie. Or celle-ci nous donne un complément d'information très précieux :

La chronobiologie a observé un rythme saisonnier pour la FSH* dont le pic se situe de janvier à avril tandis que le pic de la LH* se situe de la mi-janvier à fin avril. Les chercheurs ont ainsi défini des périodes de fécondité plus importante. Et contrairement à ce que l'on croyait le printemps et l'été ne sont pas les meilleures périodes. Celles-ci se situeraient plutôt en hiver et à l'automne.

De plus, la chronobiologie introduit dans la recherche des causes de ces irrégularités une approche des rythmes endogènes (rythmes hormonaux) mais aussi exogènes (nos rythmes psycho-sociaux).

Les causes d'un cycle irrégulier

Les causes de l'irrégularité du cycle féminin sont multiples. Nous ne parlerons pas ici des cas pathologiques puisqu'ils n'entrent pas dans le cadre de notre expérience clinique. Notre expérience de professionnel.les d'aide et de soin pratiquant en réseau, notamment avec des médecins gynécologues, des sages-femmes, des ostéopathes nous permet d'accompagner des femmes dont les causes des troubles sont mal différenciées médicalement. C'est notamment pour ces cas-là que notre regard chronophysiologique et la notion de désynchronisation sont une bonne indication de consultation. Cette désynchronisation provient d'irrégularités endocriniennes (thyroïde, hypothalamus, post-contraception).

Comme le sommeil, le cycle féminin fait souvent signe d'alerte d'une non-régulation des phases rythmiques chronobiologiques.

La difficulté d'aborder les causes de ces irrégularités est que c'est individu-dépendant et très souvent multifactoriel.

La désynchronisation des rythmes féminins peut provenir de causes variées :

  • Un manque d'hygiène lumineuse par des horaires décalés et une insuffisance d'exposition à la lumière naturelle
  • Le travail "posté" c'est à dire avec des horaires de nuit ou fortement décalé
  • Un régime alimentaire strict avec élimination de toute graisse produit un déficit en hormones sexuelles, comme la testostérone
  • Une consommation d'alcool excessive (au dessus de 4 U.I. d'alcool pur par semaine)
  • Une prise ou une perte de poids conséquente (98% des mannequins sont en aménorrhée)
  • Une importante activité physique (les grandes sportives sont souvent en aménorrhée)
  • Les perturbateurs endocriniens (les pesticides, les phtalates, les perforés, les parabènes, les bisphénols A, S, F)
  • Une systémique des zones crânienne et pelvienne perturbée, dense, en tension, en compression
  • Certains traitements médicamenteux
  • Une anesthésie générale
  • Une prise de pilule contraceptive longue selon l'âge de la prise (de 3 ans à plus de 7  ans) Ce cas étant de plus en plus courant, compte-tenu de la précocité actuelle de la puberté.
  • La fatigue qui devient chronique
  • Un choc émotionnel
  • Le stress quotidien, notamment au travail
  • De mauvaises habitudes de vie

La vibration sonore , une aide précieuse

L'expérience clinique des praticiens Sÿndaô a montré l'efficacité de la synchronisation des rythmes par des modelages vibratoires selon la méthode Sÿndaô®. Cette approche douce et non invasive permet, grâce à la vibration solidienne, à beaucoup de femmes de retrouver une vie menstruelle harmonieuse.

Si cet article vous intéresse, vous pouvez lire comment se déroule une séance de synchronisation.

*FSH : folliculostimuline hypophysaire
*LH  : hormone lutéotrope hypophysaire

La chronobiologie et les cycles féminins

Le cycle menstruel féminin

Voici le début d'une série d'articles qui aborde :

le cycle féminin, ses phases, les hormones, son allongement

La connaissance du cycle et des rythmes de ce cycle féminin est indispensable pour comprendre une grande partie des dysfonctionnements, des irrégularités possibles de celui-ci.

Description du cycle féminin

Nous avons créé une page spécifique sur la chronobiologie, dans notre site Sÿndaô.
Cette nouvelle science montre que les processus de la vie sont tous rythmiques et cycliques. Les rythmes sont la base fondamentale de la vie, de la santé de l'organisme. S'ils sont génétiquement programmés, ils sont tous régulés par l'hypothalamus.

Parmi tous les cycles corporels que nous avons listés, figure bien sûr le cycle menstruel féminin de procréation. Celui-ci souligne le caractère périodique de cette phase reproductive.

Les phases du cycle féminin

La période pendant laquelle une femme va faire l'expérience de ce cycle de fécondité se situe entre deux phases de transition; l'une de maturation (la puberté) l'autre d'interruption ( la ménopause). Ce cycle physiologique circamensuel qui peut aller de 24 à 35 jours est par simplicité énoncé de 28-29 jours  car ainsi il a longtemps permis de  le calculer en cycle lunaire, tout en en étant totalement indépendant. La femme est ainsi fertile 6 jours au cours de son cycle.
Si l'oscillation est la règle, ce cycle comme tous les cycles organiques, montre une phase de croissance avec un pic suivi d'une phase de décroissance avec un creux que l'on peut visualiser sous forme de courbe comme une vague :

Une première phase de montée de courbe dite proliférative ou folliculaire, pendant laquelle on constate la croissance de l'endomètre et des follicules (au départ plusieurs ovocytes). Durant cette phase de croissance végétative pure, la femme se sent stable émotionnellement et se tourne facilement vers le monde.

L'ovulation, au pic de la courbe de croissance (14° jour), est le point fondamental du passage d'une phase à l'autre, si une grossesse n'intervient pas. L'ovulation correspond à la rupture du follicule arrivé à maturité et à sa libération dans la cavité péritonéale. Ce phénomène cyclique est engendré par des sécrétions hypophysaires (FSH & pic de LH). c'est le pic de LH, au milieu du cycle, qui provoque l'ovulation proprement dite.

Une seconde phase de descente de courbe dite lutéale pendant laquelle se fait la différenciation de l'endomètre et du corps jaune qui va temporairement se transformer en glande endocrine. Dans cette partie du cycle la température du corps augmente. La femme peut ressentir le besoin d'un repli sur soi, besoin de calme et de tranquillité.

– Enfin, les menstruations au creux de la courbe débutent par le relâchement de l'état endométrial suite à l'involution du corps jaune. Les femmes en sont souvent averties par une baisse de leur température corporelle, 24 à 48 heures avant l'arrivée de leurs menstrues.
Au cours de la menstruation, le processus physiologique permet l'élimination de lambeaux  superficiels d'endomètre associé à du sang incoagulable.

La période du cycle ovarien est bien d'une durée de 28-29 jours, soit 2 fois 14 jours séparés par un pic (l'ovulation) et un creux (le début des menstrues) qui est aussi le début de la 1° phase.

Les hormones fonctionnent sous forme de rythmes pulsatiles

La recherche en chronobiologie a mis en évidence, analysé et regroupé 27 rythmes de fonctions hormonales (parmi  168 variables observées sur des adultes jeunes et sains, synchronisés).

Elle a montré que la pulsatilité est une caractéristique essentielle de leurs modes d'action, et a donc une importance considérable.

Les rythmes pulsatiles de plusieurs variables hormonales apparaissent comme des épisodes distribués au hasard dans le temps et requièrent des méthodes de détection particulière qui doivent tenir compte de toutes les sources de variations, y compris celle des méthodes de dosage.

Les femmes ne peuvent plus douter de l'importance de la synchronisation de ces rythmes entre eux pour assurer un cycle féminin régulier.

L'allongement de la période de fécondité féminine

Cette période qui couvre plusieurs années de vie d'une femme est d'autant plus longue en Europe que nous assistons depuis un siècle à une précocité de la puberté, alors que les femmes désirent des enfants plus tard qu'autrefois.

Plusieurs causes ont été soulignées :

  • La luminosité des villes la nuit via l'éclairage public
  • L'abondance alimentaire qui a permis dans son développement à la pré-adolescente d'atteindre la masse osseuse nécessaire au déclenchement de la puberté.

Tandis que l'âge de la ménopause, lui a peu bougé.

Dans un prochain article nous aborderons les irrégularités de ce cycle.

Si cet article vous intéresse, bienvenue sur Sÿndaô®.

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Sÿndaô sommeil de bébé

Conseils pratiques pour aider son bébé à dormir

Aider son bébé à dormir avant 12 mois

Une bonne acquisition du sommeil est indispensable pour le développement de chaque enfant et le bien-être de toute la famille.

Il s’agit cependant d’un apprentissage progressif, car le sommeil du bébé met du temps à se structurer et se caler sur des cycles réguliers jour-nuit (cf Comment s'organise la mise en place du sommeil d'un bébé).

Période entre toutes exigeante pour les parents, elle génère fatigue, lassitude et parfois incompréhension lorsque l’installation du sommeil se heurte à des difficultés répétées, au-delà des premiers mois d’ajustement classiques (cf Les perturbateurs du sommeil de l'enfant jusqu'à 12 mois).

Que faire pour aider son enfant à installer au plus tôt un sommeil de qualité ?

Aider à installer son cycle jour/nuit

A la naissance, l’horloge interne du bébé n’est pas suffisamment mature pour discerner le jour de la nuit. Pour aider à la mise en place des rythmes circadiens, il est intéressant d’exposer votre bébé dès que possible à la lumière du soleil. La lumière est en effet un donneur de temps majeur pour le nouveau-né, qui lui permettra, si l’exposition est régulière et avant 16 heures en période néonatale, de s'endormir plus vite la nuit. Il importe aussi de faire dormir votre bébé dans le noir complet la nuit, et au jour ou dans la légère pénombre au cours de la journée.

Chez l'enfant un peu plus grand, le point fondamental est la régularité de l'heure du lever. Par ailleurs, il importe d’éviter de lui faire regarder la télévision le soir avant de s’endormir, la lumière bleue-violette produite par les écrans retarde l’horaire d’endormissement et peut de plus contribuer à créer un état nerveux qui nuit à la qualité et la régularité du sommeil.

L'activité sociale est un autre donneur de temps. C'est pourquoi il est bon d'associer votre nourrisson dans le cadre de vos activités le jour (ou ne pas le couper des bruits de la maisonnée), si elles ne compromettent pas outre mesure sa capacité à se reposer. Puis de caler progressivement l’heure des repas, du coucher et du lever, quand l’enfant est suffisamment grand pour supporter de plus longues périodes sans avoir à s’alimenter.

La musicothérapie vibratoire favorise la régulation de l'horloge circadienne interne, permettant à l’organisme de retrouver naturellement le sommeil. Par son effet calmant, elle renforce la qualité de la récupération.

Pour prendre RDV afin d'aider votre enfant à synchroniser ses rythmes et retrouver le sommeil, cliquez ici.

Adopter un rythme de vie régulier donnant de bonnes habitudes de sommeil

La régularité du rythme de vie crée un cadre stable et rassurant pour l'enfant, qui facilite l'acquisition du sommeil et renforce sa capacité à s'autonomiser et à être seul ultérieurement. Parfois contraignante pour les parents, cette structuration est néanmoins essentielle au bébé, parce qu'elle le soutient dans les importants changements qu'il traverse au cours de son développement.

Ce rythme s'adapte à l'âge et aux besoins de chaque enfant.

Parmi les bonnes habitudes qui permettent d'apprendre à bien dormir :

- privilégier une alimentation de votre enfant au cours de la journée, pour éviter qu'il ne ressente la faim la nuit. N'allez pas cependant jusqu'à le réveiller pour cela ! De même, veillez à ne pas trop le nourrir le soir pour le pousser à plus dormir la nuit, car, comme pour l'adulte, la suralimentation avant de se coucher ne favorise pas un sommeil de qualité.

- être actif la journée et consacrer la nuit au repos. Eviter ainsi de sortir régulièrement avec votre bébé le soir dans des endroits inadaptés (bruyants, enfumés, inconnus, etc.). Cela retarde son endormissement, ne procure pas un sommeil récupérateur et peut aussi favoriser un état nerveux qui rend son endormissement ultérieur plus difficile, même dans de bonnes conditions.

- instaurer un rituel du coucher avec des activités calmantes, 20 minutes au moins avant de mettre votre enfant au lit, afin d'organiser une transition suffisante entre la phase d'éveil et de repos. (Ex : un bain, une berceuse, une histoire, etc.).

- coucher l'enfant au début d'un cycle de repos pour faciliter son endormissement. Pour cela, repérez les signes du début de cycle : se frotter les yeux, sucer son pouce, bailler ou être excité, etc. Chez les enfants avant 12 mois, ces signes peuvent apparaître dès18h. Quand se manifestent des troubles importants du sommeil, privilégier le coucher au début du cycle, même si cela semble tard ; puis coucher votre enfant progressivement un peu plus tôt chaque jour.

- aménager un espace agréable uniquement destiné au repos, dans un environnement rassurant, avec des objets connus, suffisamment osbcur et à température adaptée (19-20°C)

Aider l'enfant à développer ses propres ressources pour trouver le sommeil

Progressivement, il est intéressant de développer chez votre enfant la capacité à être seul, qu'il pourra mobiliser s'il se réveille la nuit. C'est en effet en acquérant la capacité à être seul durant quelques minutes d'abord, puis de plus en plus longtemps dans la journée, qu'il pourra rester dans son lit sans appréhension et se rendormir seul la nuit entre deux cycles de sommeil.

Pour renforcer son autonomisation, il est souhaitable en complément :
- d'installer votre enfant quand vous le sentez prêt dans sa propre chambre ;
- de dédier un coin destiné au repos pour l'enfant (décoré d'objets familiers, peluches, mobiles, etc.) ;
- de lui apprendre à développer les moyens de se tranquilliser seul ;
- de mettre l'enfant encore éveillé dans son lit pour l'habituer à s'endormir seul ;
- d'éteindre la lumière la nuit ;
- d’attendre un peu quand le bébé pleure la nuit, pour lui laisser la possibilité de se rendormir seul. Sinon, rassurez-le en lui parlant et/ou en le caressant. Il conviendrait de ne pas le nourrir ni le sortir du lit.

Malgré cela, il se peut que les troubles persistent, notamment entre 9 et 12 mois. La raison peut se trouver ailleurs, par exemple dans les difficultés que peuvent rencontrer les parents : deuil, séparation, perte de travail, ou des changement de mode de garde, etc.

Il importe alors en tant que parents de travailler sur la gestion de son stress et sur sa confiance dans sa capacité à aider votre enfant. Une séance de musicothérapie vibratoire peut aider à passer le cap.

Pour prendre RDV, cliquer ici.

Sÿndaô

Les troubles du sommeil du nourrisson jusqu’à 12 mois

Aider son bébé à faire ses nuits

Le sommeil d'un bébé avant 12 mois s'organise progressivement autour de deux facteurs : la mise en place de son horloge interne, qui lui permet vers trois mois de distinguer un temps d'activité diurne et de repos nocturne, ainsi que la maturation et l'allongement de ses cycles de sommeil (pour plus d'information, article du blog sur le sujet).

Le temps total de récupération sur cette période évolue assez peu (de 16 à 14h en moyenne), les changements permettant essentiellement d'allonger le temps de sommeil la nuit.

Cependant, cette installation du sommeil peut rencontrer des difficultés d'origine diverses. Concernant les véritables troubles du sommeil, ils n'apparaissent qu'à partir de 6 mois, et doivent réunir un certain nombre de conditions.

Comment les repérer ?

L'adaptation de l'horloge interne du bébé

Les pleurs de 18-19h

Très impressionnants, ils inquiètent les parents par leur intensité. Les médecins consultés ne trouvent cependant généralement rien de grave.

Selon Sommeil et médecine générale, ce phénomène est  physiologique, et correspond à des phases d'excitation nerveuse. Ils peuvent notamment apparaître quand le nourrisson passe du sommeil en libre cours à un rythme biphasique essentiellement nocturne. Cette transition chronobiologique peut occasionner des dettes  de sommeil et donc une agitation nerveuse.

Si l'on s'en réfère aux études sur le sommeil d'un bébé, très vite, l'heure d'endormissement nocturne se dessine vers 18h. 

Les coliques du bébé

Parmi les facteurs expliquant les coliques du bébé, Sommeil et médecine générale évoque un décalage des horloges internes du sommeil du bébé.

Une mauvaise installation des rythmes de sommeil lié à la difficulté pour l'enfant de mettre en place son horloge interne occasionne divers dysfonctionnements, dont celui de la fonction digestive.

Ces coliques peuvent ainsi être le signe qu'une synchronisation des rythmes de l'enfant est nécessaire. Dans ce cadre, la musicothérapie vibratoire installe cette synchronisation favorisant le sommeil et le rétablissement des fonctions digestives normale d'un enfant.

Les perturbateurs classiques du sommeil de l’enfant  à partir de 6 mois

Même après l’ajustement de l’horloge biologique, des moments particuliers de l’évolution de l’enfant peuvent perturber son sommeil au-delà de 6 mois :

- l’angoisse de la séparation

Avec le développement cérébral du bébé, celui-ci prend conscience de ses émotions et de son attachement à ceux qui s’occupent de lui. Cela peut expliquer pourquoi certains enfants passent par une période où l’endormissement initial ou nocturne est temporairement plus difficile.

- l’excitation liée aux nouveaux apprentissages

Elle favorise la nervosité et allonge la durée du temps d’éveil.

- les problèmes physiologiques (douleurs)

Infections diverses (otite, urinaire, respiratoire, etc.), parasites, fièvre, reflux, allergie au lait de vache, les poussées dentaires, avec des difficultés d’endormissement situés en en amont et en aval de la crise

- les facteurs environnementaux ou comportementaux

Cependant, la plupart des problèmes du rythme de sommeil de l’enfant au-delà de 6 mois sont causés par des facteurs environnementaux ou comportementaux (France et Blampied, 1999).

L’enfant est soit soumis au stress et à l’anxiété liés à des événements de vie (déménagement, deuil, etc.) soit à des comportements et une organisation qui ne favorisent pas le sommeil (non respect du rythme naturel de l’enfant, environnement matériel, psychique et affectif insuffisamment stable ou adapté à l’enfant, etc.)

C’est dans ce cadre qu’il importe parfois en tant que parent de prendre de nouvelles habitudes ou d’adapter son comportement pour aider à stabiliser le sommeil de son enfant.

Renforcer la stabilité de l'environnement de votre enfant lui donnera les fondements d'un bon sommeil.

Les signes de troubles du sommeil de votre enfant

Les troubles du sommeil les plus courants sont les difficultés d'endormissement et les réveils multiples et, à un degré moindre, les terreurs nocturnes, les cauchemars et le somnambulisme.

On ne parle de véritables troubles du sommeil qu'après l'âge de 6 mois, quand l’enfant :
- se réveille deux fois par nuit minimum
- sur un temps égal ou supérieur à 20 min
- réclamant la présence des parents
- sur 4 à 5 nuits sur 7
- depuis au moins trois mois.

N’oubliez pas cependant de vous faire confiance et de vous fier in fine à votre instinct pour tout ce qui concerne votre enfant.

Si vous sentez que la mise en place des rythmes circadiens de votre enfant tarde sans raison apparente, il serait intéressant de synchroniser votre enfant à son environnement par une séance de musicothérapie vibratoire.

Sÿndaô

La vibration solidienne

Nous, praticiens Sÿndaô®, parlons volontiers d'intensité de l'onde sonore et donc d'énergie sonore. Cette puissance sonore se mesure, aujourd'hui, en décibel. Cette amplitude qui dépend du flux d'énergie sonore (ou écoulement acoustique ou brassage sonore) nous permet de distinguer communément un son de niveau faible d'un niveau fort.

Quand on sait cela, l'utilisation d'un diapason peut sembler paradoxale puisqu'il ne dépasse pas 30 DB, ce qui est faible. De fait, ce n'est pas seulement l'onde sonore, aérienne  proprement dite qui nous intéresse, mais c'est la vibration solidienne de cette onde qui se propage à l'intérieur de l'organisme. C'est un phénomène que décrit la physique des fluides. Cette vibration solidienne est toujours mécanique et peut être osseuse, tissulaire, cellulaire.

Nous savons grâce à la chronobiologie que l'activité rythmique est une propriété fondamentale de la matière vivante, ou pour le dire autrement, que toute activité, si microscopique soit-elle (organique, cellulaire, moléculaire) est oscillatoire, soumise à des cycles rythmiques et régulée par des horloges biologiques. Nos cellules sont ainsi définies comme des systèmes oscillants et sont à ce titre résonants. Elles peuvent donc résonner avec les vibrations (sonore et solidienne).

Le vrai changement de paradigme est que :
- L'oscillation est la règle,
- Le seul moment où un système organique est en équilibre, c'est lorsqu'il est mort !
C'est en effet, la fin des échanges d'un système à l'autre sur le mode rythmique.
- Le reste du temps il est en mouvement permanent rythmique pour s'adapter aux phénomènes périodiques terrestres.
- La notion d'homéostasie est donc obsolète.

Ayant intégré ces notions, nous utilisons la vibration solidienne pour procéder à une synchronisation par modelages vibratoires, c'est à dire à la mise en phase de rythmes internes  au moyen de diapasons.

 

bébé dort bien avec Sÿndaô

Comprendre le sommeil de son bébé

Comment aider son bébé à faire ses nuits ?

Une bonne acquisition du sommeil est indispensable pour le développement de chaque enfant et le bien-être de toute la famille. Cependant, il s’agit d’un apprentissage progressif, qui n’est pas sans difficultés ni parfois retours en arrière.

En effet, le sommeil du bébé met du temps à se structurer et se caler sur des cycles réguliers jour-nuit. Période entre toutes exigeante pour les parents, elle génère fatigue, lassitude et parfois incompréhension lorsque l’installation du sommeil se heurte à des difficultés répétées, au-delà des premiers mois d’ajustement classiques.

Comprendre comment fonctionne cette phase de transition et savoir ensuite identifier les éventuels troubles permettra aux parents de s’organiser pour aider leur enfant à installer au plus tôt un sommeil de qualité et retrouver un équilibre de vie familial. Ceci est d’autant plus important que l’insomnie de l’adulte peut prendre source dans l’enfance, lorsque les bonnes habitudes ne sont pas prises.

Comprendre comment fonctionne le sommeil de son enfant entre 0 et 12 mois

L’organisation du sommeil d’un bébé s’installe progressivement, le temps pour lui de s’adapter à son nouvel environnement aérien, à une alimentation discontinue et, bien sûr, de grandir.

C’est une période où il importe que les parents s’adaptent au rythme de l’enfant, qui lui est propre.

Certains nouveau nés auront besoin de 14h de sommeil, d'autres de 20h.

Si les conditions environnementales et physiologiques sont bonnes, les besoins du bébé (alimentation, sommeil) suivent le cours de son développement global. Ainsi, il n'est pas opportun de vouloir imposer trop tôt un rythme particulier de sommeil et d'alimentation. Jusqu'à 3 mois, un bébé ne dispose pas de suffisamment de réserve pour s'adapter à certains changements (par exemple de température) et son besoin d'alimentation est impératif. Jusqu'à 9-12 mois, les pleurs de votre bébé sont l'expression d'un besoin physiologique, sans jeux psychologique.

Deux éléments structurent la mise en place des rythmes de sommeil de votre bébé : l'alternance jour-nuit ainsi que la maturation et l'allongement des cycles de sommeil.

1. L'installation progressive de l'alternance jour-nuit ou rythmes circadiens (0-6 mois)

L’horloge interne du bébé à la naissance n’est pas suffisamment mature pour lui permettre distinguer le jour de la nuit. Par ailleurs, ses besoins en termes d’alimentation prévalent et induisent un sommeil irrégulier et de courte durée.

Cela prend à votre bébé entre 3 à 6 mois pour que s’installe une première phase nocturne de 5-6 heures d’affilées.

C'est l'augmentation significative de l'amplitude des rythmes circadiens (et notamment ceux de la température et de la mélatonine), qui vers 3 mois, va stabiliser les rythmes veille-sommeil.

Il est intéressant de noter que pendant la grossesse, le fœtus est synchronisé sur le rythme biologique de sa mère. La mélatonine maternelle, au travers du placenta, dirige aussi l’horloge interne du bébé à naître, et lui donne une première information sur l’alternance jour-nuit et l’organisation d’autres fonctions métaboliques.

Les mères qui sont synchronisées pendant leur grossesse et qui respectent bien l’alternance jour-nuit, renforcent ainsi la capacité de leur enfant à s’adapter rapidement aux cycles diurne-nocturne et à un meilleur sommeil, une fois ce lien rompu à la naissance.

N'hésitez pas ainsi à synchroniser vos rythmes dès votre projet de grossesse, car non seulement votre corps sera plus réceptif à la conception, mais vous donnerez également le bon tempo d'organisation à votre bébé.

Par ailleurs, si vous sentez que la mise en place des rythmes circadiens de votre bébé tarde sans raison apparente, il serait intéressant de synchroniser votre enfant à son environnement par une séance de musicothérapie vibratoire.

2. L'évolution des cycles de sommeil

Le premier mois : les cycles courts du sommeil du bébé favorisent les réveils multiples

Plus simples au départ que ceux de l’adulte (4 phases), les cycles de sommeil du nourrisson présentent :
- une première phase de sommeil agité, l’équivalent pour le bébé de la phase de sommeil paradoxal pour l’adulte, au cours de laquelle il est un dormeur léger (50-60% du sommeil total) ;
- une seconde phase de sommeil calme, à la fin de laquelle le bébé entame un nouveau cycle ou est susceptible de se réveiller.

Ainsi, la nature même du sommeil du nourrisson et du bébé (une forte proportion de sommeil actif, et des cycles courts) le rend vulnérable aux réveils multiples.

Le cycle global du nourrisson est de 50 min, contre 90-100 min en moyenne pour les adultes.

Entre 2 et 6-9 mois, les cycles s'allongent, la nuit peut s'installer

A la fin du premier mois, l'horloge interne est suffisamment mature pour permettre d'installer progressivement l'alternance jour-nuit. En parallèle, le bébé enchaine de plus en plus de cycles, qui progressivement s’allongent (et se diversifient : de 2 à 6-9 mois, les cycles durent 70 minutes et se composent des phases de sommeil paradoxal - lent - lent profond).

Ainsi le rythme de l'enfant se stabilise, et se dessine un allongement progressif de la durée nocturne du sommeil de l'enfant,  selon des particularités liées à la maturation physique et psychique de chaque bébé.

De 6 -9 à 12 mois, le sommeil se rapproche progressivement de sa forme définitive.

A partir ce cet âge, les réveils nocturnes ne sont plus généralement liés aux besoins d'être alimenté.

A partir de 9 mois, le nombre de siestes diminue, favorisant l'allongement de la durée de récupération nocturne. La durée totale de sommeil ne diminue que très progressivement.

Comprendre comment s'organise le sommeil de votre bébé est important pour savoir ce que vous pouvez faire pour l'aider à faire ses nuits. Cependant, il importe aussi de savoir identifier les troubles du sommeil de l'enfant (voir l'article consacré à ce sujet) pour savoir quand adapter son comportement ou aller chercher un appui extérieur.

Pour prendre RDV, contacter notre secrétariat.

sommeil dessin d'Aude Laurenceau

Conseils pratiques pour un sommeil de qualité

Le sommeil est bien plus que du repos, car toute notre chronobiologie (organisation de nos fonctions biologiques dans le temps) dépend de sa qualité (cf Pour un sommeil récupérateur).

Pour maintenir la synchronisation de nos rythmes et les conditions d’un sommeil récupérateur, il importe de prendre en compte au mieux les facteurs qui stabilisent la durée et la qualité du sommeil (= donner au cerveau les informations nécessaires pour préparer l'organisme à sa phase de récupération) en les adaptant aux besoins de chacun (chronotypes).

Il s'agit ainsi concrètement  :

- d'organiser sa vie pour respecter au mieux ses rythmes biologiques

La priorité : déterminer ses besoins de sommeil.
Nous avons tous des rythmes biologiques distincts, qui évoluent avec le temps. Pour déterminer la durée et la période idoines (son chronotype), il est conseillé de tenir, idéalement dans un cadre sans contraintes (vacances, etc.), un carnet de sommeil (modèle d’agenda de sommeil élaboré par l’Institut National de la Santé et de la Vigilance Agenda-sommeil). L’idée est d'identifier nos besoins physiologiques réels, en ménageant ensuite une adaptation saisonnière : nous avons plus besoin de récupération en hiver qu’en été. Et de prêter attention aux signes du sommeil (paupières lourdes, étirements, bâillements, etc.)

Puis, caler en fonction du résultat des heures régulières de coucher et surtout de lever.
S’y tenir et déterminer pour ceux qui le souhaitent le nombre d’exceptions gérables par notre organisme. L’important est de se respecter dans la durée.

Etre actif physiquement dans la journée.
Plus l’activité physique est régulière et adaptée, plus la synchronisation des rythmes l’est également.

- de gérer son exposition à la lumière 

S’exposer à la lumière extérieure le matin et/ou à l'heure où le soleil est le plus haut (notamment en hiver) renforce la synchronisation de nos rythmes biologiques (cf article sur la dépression hivernale) ; à l'inverse, il est préférable de dormir dans un environnement totalement obscur, car mêmes fermés, nos yeux perçoivent la luminosité.

Eviter de visionner des écrans le soir.
L’exposition à la couleur bleue/violette qu’ils produisent retarde les horaires d’endormissement, par une inhibition de la production de la mélatonine et l’activation des centres cérébraux de la vigilance. Pour limiter ce phénomène (mais sans l’éliminer totalement…), il est possible d’installer un filtre lumineux : des applications comme "F.lux" (gratuite) permettent de régler la luminosité de l'écran et sa composition en fonction du moment de la journée. A aussi été créée une nouvelle génération de lunettes, traitées pour limiter l’impact de cette lumière bleue et indiquées notamment pour les enfants et les personnes aux yeux clairs.

- de se préparer au sommeil

Aménager un espace propice au sommeil : une chambre fraiche (18-19°c), aérée, et sombre.

Dîner léger, en limitant l’alcool, les protéines et les graisses, à prendre au minimum deux heures avant le coucher.

Eviter les stimulations physiques, intellectuelles et visuelles une à deux heures avant de se coucher.

Se créer des rites d’endormissement personnels : tisanes, douches ou bains chauds, musique douce, relaxation, lecture, etc. Les jeux vidéo ne sont pas des activités relaxantes, ils permettent uniquement de fixer l’attention sur un objet précis.

Veiller aussi à avoir les pieds et membres inférieurs chauds : cela permet d’équilibrer la circulation sanguine au dépens du débit cérébral, ce qui est souhaitable en fin de journée pour éviter de penser en boucle !

Pour prendre rendez-vous, contacter le secrétariat.

Etes-vous ponctuel ou retardataire chronique ?

A partir de plusieurs articles parus dernièrement:

Plusieurs articles paraissent actuellement dans les journaux, sur ce thème. Comme ils sont sur "le temps humain", nous nous sentons concernés et les avons lus et commentés pour vous.

Aux USA, le Wall Street Journal, et le Huftingtonpost, traitent tous deux de ce sujet.  Mais aussi, en Angleterre, sur le dailymail ,  ou encore en Norvège sur forskning.no un e-zine dédié aux actualités sur la recherche.

Certes, il est intéressant que les sciences cognitives et sociales se penchent sur la pérennité de l'exactitude et de son contraire l'irrégularité temporelle, (Intéressant, il n'existe pas vraiment de nom en français pour nommer l'acte d'être en retard.) mais ces articles, en l'état, posent plus de questions qu'ils n'apportent de réponses.
Si la notion de gestion du temps y est présentée, l'apport que pourrait apporter la chronobiologie est omis;  Or nous savons que la désynchronisation de nos rythmes biologiques perturbent les humains, tant sur le plan de leur organisme, que sur celui de leur appareil psychique, et qu'ainsi la perception du temps qui passe peut être encore plus fluctuante d'une personne à l'autre:
Au Canada, le blog "le cerveau" parle des différentes vitesses de notre perception du temps.

Voir notre collection de liens sur le sujet :
Actualité articles Temps et cerveau | Pearltrees

Que disent les derniers articles actuels :

selon notre personnalité, nous sommes de Type A c'est à dire ponctuels, nous mesurons bien le temps qu'il nous ait nécessaire pour accomplir une tâche, nous évaluons une minute à 58 secondes (ce qui est proche) et nous sommes régulièrement à l'heure aux réunions car tel est notre objectif.
Au contraire nous sommes de Type B c'est à dire relaxes, détendus, multitâches, nous évaluons une minute à 77 secondes (17 secondes de plus) et nous avons trop tendance à être souvent si ce n'est toujours en retard car nous mesurons mal le temps qui passe.

Ne devrions nous pas prendre ces lectures comme un début de réflexion et non comme une réponse ?

Ces articles pourraient-ils confirmer les travaux d'Antoine de la Garanderie regroupés en une pratique pédagogique d'aide "la gestion mentale" qui, d'un point de vue phénoménologique, ont montré que les humains ne géraient pas le temps de la même façon s'ils étaient plus structurés de type "temporels" ou "spatiaux" ? le projet de sens de la gestion mentale étant que l'on développe tous.tes nos capacités spatio-temporelles.
Lequel des Type A ou Type B serait-il dit  "temporel"? Et vice et versa pour les "spatiaux"  ??   Voilà qui complexifie les interprétations possibles.

Les humains ne sont-ils pas beaucoup plus riches, complexes que simplement de Type A ou de Type B ?  D'ailleurs, dans un des articles,  le professeur en psychologie Lawrence White, atténue la portée de ces écrits en rappelant que les parents de jeunes enfants sont souvent plus en retard, le matin, que les autres. (Est-ce que cela vous étonne beaucoup ??)

Le professeur Tim Roenneberg lui, médecin, chronobiologue et professeur en Allemagne  s'insurge sur la dictature des chronotypes extrêmes dits "alouette" qui se lèvent tôt vis à vis d'autres chronotypes extrêmes dits "hiboux" qui travaillent tard et se lèvent tard (1/6° de la population) peut-on lire dans le Stuttgarter Zeitung.   En moyenne, actuellement, les deux tiers d'entre nous accumulerions  un "social jet-lag" car nous ne dormirions pas suffisamment.

Alors qui a raison ?

Pour avancer, la science n'est toujours "qu'ignorance féconde" nous rappelle J-C. Ameisen. (Sur les épaules de Darwin). La science, dans ces cas-là, aime dire: "C'est une question ouverte" !

Que pourrait apporter la musicothérapie vibratoire à ces recherches ?
S'assurer que les tests soient faits avec des personnes synchronisées pour ne pas cumuler les causes diverses et variées d'explications possibles des retards.

Voulez-vous savoir si vous êtes de type Alouette ou Chouette ? Notre site donne le lien direct avec cette étude européenne, dans la rubrique Ressources.

Voudriez-vous savoir si vous êtes synchronisés ? pour prendre rendez-vous appeler notre secrétariat.

 

Sÿndaô musicothérapie vibratoire

La Synchronisation

Un sujet en bonne santé voit une synchronisation de ses rythmes biologiques au temps local.

La coordination ou mise en phase des rythmes internes de l'organisme  et donc des différentes horloges biologiques s'appelle la synchronisation. Cette synchronisation globale que les praticiens Sÿndaô® appellent, alors, la synchronisation somato-psychique se fait en deux temps : Par la mise en phase de l'horloge centrale qui donne le tempo tel un métronome, puis par la mise en phase de toutes les petites horloges internes.

Dans notre monde en perpétuel changement et dont le tempo est de plus en plus rapide, notre système d'auto-organisation semble avoir des difficultés à se synchroniser.
De plus, cet aspect temporel de l'humain a été longtemps méconnu voire nié - la chronobiologie est une science assez récente (120 ans environ) - en découle un non apprentissage du respect de nos propres besoins et une désynchronisation très fréquente.
Or toute désynchronisation ou dérégulation des rythmes biologiques entraine des dysfonctionnements, des troubles métaboliques.

Chez l'homme, toute perturbation de la rythmicité circadienne (désynchronisation) s'accompagne d'un ensemble de symptômes tels que troubles du sommeil, de l'humeur, fatigue, somnolence diurne et troubles de l'appétit. Les facteurs de désynchronisation peuvent être externes (par exemple, décalage horaire du fait d'un voyage trans-atlantique, travail posté) ou internes (vieillissement, maladie cancéreuse). Toute substance ayant un effet sur le système nerveux central est susceptible d'avoir un effet sur l'horloge interne cérébrale.

Pour approfondir les conséquences de cette désynchronisation, vous pouvez lire l'article de réflexion pour un sommeil réparateur.

La méthode Sÿndaô® a pour projet de synchroniser la personne dans ses dimensions somatique et psychique grâce à des modelages vibratoires accompagnant la chronophysiologie.

Pour un sommeil récupérateur

A cette question de fond "Respecter nos rythmes biologiques pour retrouver un sommeil récupérateur",  un praticien Sÿndaô® pose ci-dessous la base d'une réflexion, qui sera suivie d'un autre article plus pratique.

Etes-vous prêts à vous respecter pour mieux dormir et mieux vivre ?

Dormir : un besoin physiologique essentiel souvent perturbé par nos modes de vie

Les humains, comme tout être vivant sur terre, résultent d'une longue évolution. Notre organisme s'est adapté au rythme du jour et de la nuit pour coordonner ses grandes fonctions avec les différents moments de la journée.

L’homme est ainsi programmé - par ses horloges internes - pour récupérer en phase nocturne et en milieu d’après-midi (14-15h). Ce besoin est essentiel vers 1-4 h du matin, le corps fonctionnant au ralenti sur cette période critique (voir le schéma ci-dessus).

Nos modes de vie, profondément impactés par la lumière artificielle, puis la télévision, Internet, ses jeux, et le développement plus global des télécommunications, sont progressivement devenus déconnectés de notre environnement, souvent irréguliers et/ou inadaptés à nos besoins physiologiques, avec des impacts très fort sur le sommeil et la qualité de la récupération.

 

Selon l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, au moins un tiers de la population française est aujourd’hui concerné par des troubles du sommeil.

Les conséquences du manque de sommeil sont à la fois :

  • physiques : Prise de poids, troubles digestifs, risques cardiovasculaires, vieillissement prématuré ;
  • Cognitives : baisse de la vigilance et de l’attention;
  • psychiques augmentation de la sensibilité au stress, tendance à la dépression, etc.

Reconnaître et accepter que notre façon de vivre ne convient pas à nos besoins physiologiques est une première étape essentielle pour retrouver un sommeil récupérateur.

Dormir : un besoin rythmé par la lumière, nos physiologies et nos habitudes sociales

Hormis certaines périodes particulières comme l’arrivée d’un nouveau-né, le fait de respecter un rythme naturel adapté à nos besoins constitue une base qui évite l’essentiel des troubles du sommeil.

Pour s’organiser :

1/ établir honnêtement ses besoins de sommeil

Connaître la réalité de ses besoins permet d’éviter d’accumuler une dette de sommeil et ses effets associés. Bien souvent, nous ne dormons pas assez et n’en avons pas conscience, ceci d’autant plus qu’à l’entrée de la vie active, nous modifions durablement nos rythmes de coucher et de réveil. En 50 ans, il a été observé par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, une réduction du temps de sommeil d’environ 1h30 sur 24h.

2/ prendre en compte au mieux les facteurs qui stabilisent la durée et la qualité de notre sommeil

Notre sommeil est cadencé par des facteurs naturels, tels que la lumière, la température, ou sociaux : heure de repas, heure du coucher/réveil, horaires de travail, etc., informations qui permettent au cerveau de préparer notre organisme à sa phase de récupération.

Premiers conseils pratiques pour retrouver un sommeil de qualité

La musicothérapie vibratoire permet de relancer la synchronisation de nos horloges internes, ce qui relance la capacité de notre organisme à retrouver naturellement le sommeil. Par son effet calmant, elle redonne par ailleurs une meilleure place au système parasympathique.

Sÿndaô

La chronobiologie

Le but de la chronobiologie est d'étudier la structure temporelle de la biologie, de la physiologie et de la psychologie de l'humain, vu jusqu'ici seulement comme une structure purement spatiale.

"Toutes les formes de vie, sur terre, sont cadencées par des mécanismes de mesure du temps, ce qui leur permet de s’adapter aux transformations de l’environnement pour en tirer le meilleur parti."

Nous avons des rythmes internes ; les rythmes respiratoires, cardiaques, digestifs, rénaux, reproducteurs, cognitifs etc. Tous ces rythmes demandent un réglage intérieur. Ils dépendent aussi des métabolismes d'échanges avec l'extérieur, tel que l'ingestion alimentaire, et la lumière (Exposition à la lumière comme pour la photosynthèse).
L'humain qui vit sur terre a toujours été attiré par les astres; les chinois dans leur vision systémique de l'univers ont associé ceux-ci dont le principal le soleil ( il est la source des cycles d’alternance jour et nuit, veille – sommeil, et de celui des saisons ) avec les cycles humains.
Nous savons aujourd'hui qu'il existe dans notre cerveau des instances spécialisées dans la gestion des rythmes fonctionnels, qui ajustent notre temps intérieur avec son environnement naturel et qui nous permettent de nous adapter.

Depuis l'après-guerre, une nouvelle discipline scientifique est apparue : la chronobiologie. La compréhension du fonctionnement des horloges biologiques a permis de découvrir que la coordination globale chronobiologique se fait par l'horloge centrale, située dans le cerveau, au niveau des noyaux supra-chiasmatiques (20 000 neurones, chacun pas plus grand que la pointe d'un crayon) de l'hypothalamus.

Ils sont essentiellement sensibles aux variations de lumière extérieure, Les horloges internes, périphériques sont sensibles à la nourriture et au métabolisme local. Elles sont, aussi régulées par l'horloge centrale.

la méthode Sÿndaô® synchronise les horloges biologiques.