Sÿndaô

La vibration solidienne

Nous, praticiens Sÿndaô®, parlons volontiers d'intensité de l'onde sonore et donc d'énergie sonore. Cette puissance sonore se mesure, aujourd'hui, en décibel. Cette amplitude qui dépend du flux d'énergie sonore (ou écoulement acoustique ou brassage sonore) nous permet de distinguer communément un son de niveau faible d'un niveau fort.

Quand on sait cela, l'utilisation d'un diapason peut sembler paradoxale puisqu'il ne dépasse pas 30 DB, ce qui est faible. De fait, ce n'est pas seulement l'onde sonore, aérienne  proprement dite qui nous intéresse, mais c'est la vibration solidienne de cette onde qui se propage à l'intérieur de l'organisme. C'est un phénomène que décrit la physique des fluides. Cette vibration solidienne est toujours mécanique et peut être osseuse, tissulaire, cellulaire.

Nous savons grâce à la chronobiologie que l'activité rythmique est une propriété fondamentale de la matière vivante, ou pour le dire autrement, que toute activité, si microscopique soit-elle (organique, cellulaire, moléculaire) est oscillatoire, soumise à des cycles rythmiques et régulée par des horloges biologiques. Nos cellules sont ainsi définies comme des systèmes oscillants et sont à ce titre résonants. Elles peuvent donc résonner avec les vibrations (sonore et solidienne).

Le vrai changement de paradigme est que :
- L'oscillation est la règle,
- Le seul moment où un système organique est en équilibre, c'est lorsqu'il est mort !
C'est en effet, la fin des échanges d'un système à l'autre sur le mode rythmique.
- Le reste du temps il est en mouvement permanent rythmique pour s'adapter aux phénomènes périodiques terrestres.
- La notion d'homéostasie est donc obsolète.

Ayant intégré ces notions, nous utilisons la vibration solidienne pour procéder à une synchronisation par modelages vibratoires, c'est à dire à la mise en phase de rythmes internes  au moyen de diapasons.