Archives de catégorie : La méthode Sÿndaô

Pour comprendre la méthode Sÿndaô, musicothérapie vibratoire.

Comment l’environnement provoque des allergies avant même la naissance

File 20170602 18817 1a8lldc
Les pollens ne sont pas seuls en cause dans l'allergie – les polluants aériens émis par les véhicules jouent aussi un rôle clé. cenczi/Pixabay

Sabine Langie, Hasselt University

Et si cette saison était la pire de tous les temps pour les allergiques de l’hémisphère nord ? Les personnes souffrant du rhume des foins depuis longtemps comme celles qui découvrent tout juste son existence partagent le même sentiment : on voit plus d’allergies et d’allergènes aujourd’hui que jamais. Ainsi, la semaine en cours pourrait se révéler l'une des plus éprouvantes de l'année pour les personnes sensibles aux graminées, avec un niveau de risque « très élevé » – le maximum – dans presque tous les départements français, selon le Réseau national de surveillance aérobiologique.

De fait, les maladies allergiques sont en plein essor. Elles ont gagné en fréquence et en gravité au cours de la dernière décennie et constituent un problème de santé mondial. Selon la Fédération européenne des associations de patients allergiques et victimes de maladies respiratoires (EFA), 20 à 30 % de la population européenne souffrirait d’allergies respiratoires. Ces maladies peuvent se déclarer dès la petite enfance : 65 % des enfants sont touchés avant l’âge de 18 mois.

Le programme de recherche ISAAC, qui étudie l’asthme et les allergies chez l’enfant, rapporte que plus de 20 % des Européens sont allergiques aux allergènes présents dans l’air ou la nourriture avant la puberté. Bien que la prédisposition génétique constitue un facteur de risque important, j’ai étudié la manière dont l’environnement peut influer sur le risque de contracter une allergie respiratoire – ces travaux paraîtront dans un numéro spécial de la revue Mechanisms of Aging and Development consacré à l’épigénétique du vieillissement et du développement.

Les allergies pourraient commencer avant la naissance

Comme presque un Européen sur deux, vous souffrez peut-être d’une maladie allergique, et il se peut que celle-ci se soit déclarée quand vous étiez enfant. Et si son origine remontait plus loin encore ? Les causes de ces maladies sont en partie génétiques, mais les experts savent depuis un certain temps que ce que la future mère mange et respire peut avoir un impact sur son fœtus.

Au cours de la décennie écoulée, les scientifiques ont apporté de nouvelles preuves attestant l’existence d’un lien entre le régime alimentaire, le mode de vie de la femme enceinte et le futur état de santé de ses enfants.

Les conclusions récentes d’une étude de cohorte flamande (financée par les autorités et coordonnée par l’organisme scientifique VITO) ayant suivi des mères et leurs enfants de la grossesse à la naissance établissent une corrélation entre l’exposition prénatale aux polluants aériens émis par les véhicules – surtout du dioxyde d’azote (NO2) et des particules fines (PM10) détectées par des stations mesurant la qualité de l’air – et l’apparition des symptômes de l’asthme infantile ou de difficultés respiratoires chez des enfants de 3 ans. L’exposition prénatale à certaines substances chimiques peut donc avoir un impact sur le risque que court l’enfant de développer des allergies.

Le rôle des modifications « sur » votre ADN

Des études récentes indique qu’un mécanisme épigénétique, la méthylation de l’ADN, causé par certains facteurs environnementaux, explique peut-être ce lien entre les premières phases du développement et un risque accru de maladie plus tard dans la vie.

En quoi consistent ces modifications épigénétiques ? L’ADN, notre programme génétique, détermine notre apparence physique (aussi appelée phénotype). Mais les particularités dépendent de l’épigénétique, qui recouvre l’ensemble des modifications non génétiques intervenant « sur » les gènes, sans toutefois transformer la séquence d’ADN elle-même.

La méthylation de l’ADN désigne le mécanisme par lequel des groupes méthyles (CH3) sont ajoutés à l’ADN, ce qui affecte le comportement des gènes (la manière dont ils « s’expriment ») et donc, indirectement, notre phénotype.

L’addition de groupes méthyles à notre ADN peut modifier l’expression de nos gènes.
Sabine Langie/VITO, CC BY-ND

Ainsi, l’adoption par la future maman d’un régime alimentaire néfaste, ou son exposition à certains composés chimiques, en particulier durant les premières phases de la grossesse, peut altérer le processus de méthylation de l’ADN sur le génome du fœtus, activant certains gènes et en désactivant d’autres. Cela peut influer sur son risque de contracter une allergie.

La consommation régulière de fruits peut contribuer à réduire le risque asthmatique. Bill Ebbessen/Wikimedia, CC BY-ND

On a montré qu’un régime « moderne », dominé par des aliments transformés faibles en antioxydants mais riches en acides gras saturés, pouvait contribuer à rendre plus sensible aux allergies. En revanche, la consommation fréquente de fruits, de légumes et de poisson est corrélée à une moindre prévalence de l’asthme.

On a également établi qu’un régime intégrant des poissons à haute teneur en oméga 3 pouvait compenser la réaction pro-allergique. De plus, une application rigoureuse du régime méditerranéen dans les premières années de la vie semble protéger les enfants contre le développement d’allergies.

Heureusement, ces modifications épigénétiques sont, dans une certaine mesure, réversibles. Des études ont montré que les altérations se traduisant par un accroissement de la masse corporelle pouvaient être contrebalancées par un apport en nutriments essentiels riches en méthyle (comme la choline, la bétaïne et l’acide folique).

Cela dit, l’exposition extrême ou chronique à certains facteurs, en particulier durant la grossesse (sous-nutrition, suralimentation, exposition à certaines substances chimiques sur le lieu de travail) semble perturber les processus épigénétiques au point de laisser une « empreinte » sur le génome, susceptible d’être transmise à la génération suivante et donc d’accroître encore davantage les risques. Il est donc extrêmement important de sensibiliser le grand public à ces risques et de conseiller judicieusement les femmes enceintes, pour leur permettre d’offrir un avenir sain à leurs enfants et petits-enfants.

De nouveaux marqueurs épigénétiques pour détecter les allergies respiratoires

L’étude que j’ai réalisée au sein du VITO consistait à vérifier si l’exposition aux substances chimiques durant la grossesse et les premières années altérait les processus de méthylation de l’ADN de l’enfant (les sujets étaient âgés de 5 à 11 ans), affectant par là même son système immunitaire et ses risques allergiques.

Nous avons analysé des questionnaires et des échantillons de salive recueillis auprès de quelque 170 paires mère/enfant issues de deux cohortes de naissance différentes, originaires des Flandres (FLESH1 et FLESH2). En scannant, sur la totalité de leur génome, les processus de méthylation de l’ADN chez les enfants souffrant d’allergies respiratoires (rhume des foins, asthme, allergie aux acariens) et en les comparant à ceux des enfants non allergiques, nous avons mis au jour une liste de 27 gènes présentant un processus de méthylation altéré. Cette liste pourrait ainsi servir à diagnostiquer les allergies respiratoires.

Curieusement, nous avons relevé une corrélation entre l’altération des formes de méthylation au niveau de trois de ces gènes et l’exposition des mères enceintes (et des enfants avant leur onzième année) aux polluants aériens. Cela laisse à penser que ces altérations épigénétiques liées aux allergies pourraient résulter de cette exposition durant les premières années de la vie.

Comme les gènes en question jouent un rôle régulateur lors des crises allergiques, il peut être intéressant de les étudier en vue de mettre au point un système permettant de diagnostiquer à l’avance le risque allergique en scannant le génome. Si l’exposition aux substances chimiques et les altérations qu’elle provoque dans les formes de méthylation de l’ADN peuvent être détectées assez tôt, on peut envisager la mise au point de stratégies à différents niveaux permettant de prévenir cette exposition ou le risque de contracter une allergie, en particulier chez l’enfant. On pourrait alors conseiller le législateur dans le cadre d’une révision des normes encadrant la pollution aérienne, et apporter une meilleure information aux adultes qui souhaitent avoir des enfants.


Traduit de l’anglais par Arnaud Gancel pour Fast for Word.

The ConversationDécouvrez les travaux de Sabine Langie sur la programmation environnementale et nutritionnelle des allergies chez l’enfant dans le cadre de l’Axa Research Fund.

Sabine Langie, Postdoctoral fellow - Flemish Institute for Technological Research (VITO), Hasselt University

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Café versus sommeil

De l'opportunité de boire du café quand on manque de sommeil

La première chose que l’on est tenté de sacrifier, afin d’avoir plus de temps, que ce soit pour réviser pour un examen, terminer un dissertation ou bien pour préparer une importante présentation, c’est le sommeil. Pour étudier tard dans la nuit et compenser le manque de sommeil, une solution très courante est de boire des cafés les uns derrière les autres. Sachez qu'au-delà de deux jours ce programme est compromis.

De nouvelles études indiquent que lorsque l'on dort moins sur des périodes prolongées - à peu près 5 heures de sommeil par nuit - la caféine cesse de fournir la stimulation cognitive recherchée à partir du troisième jour.

"Nous sommes particulièrement surpris que le gain de performance que confère deux doses journalières de 200 mg de caféine soit perdu après seulement trois nuits de restriction de sommeil", déclare Tracy Jill Doty, l’auteur principal de l’étude. "Ces résultats sont importants, parce que la caféine est un stimulant largement utilisé pour s’opposer à la baisse de performance qui suit des périodes de restriction de sommeil. Les données de cette étude indiquent qu'après plusieurs jours de manque de sommeil, la même dose journalière jusque là efficace n’est plus suffisante pour prévenir la baisse de performance."

L'étude

L’échantillon était plutôt petit (48 personnes), aussi nous ne pouvons présumer que tout le monde réponde strictement de la même façon. Ces 48 personnes ont dormi 5 heures par nuit cinq nuits consécutives.

Elles ont reçu une dose de caféine équivalente à une grande tasse de café ou un placebo vers 8 heures du matin, une autre vers midi tous les jours. Les deux premiers jours, ceux qui avaient eu de la caféine étaient plus performants dans les tests d’attention et de réaction. Mais le troisième jour la caféine ne les aidait plus à mieux faire en comparaison à ceux qui n’avaient pas reçu de caféine.

Augmenter la dose de caféine aurait-il pu changer cela?

"Nous ne savons pas si plus de caféine aiderait, mais nous savons que plus vous consommez de caféine, plus vous avez d’effets indésirables (e.g.énervement)", dit Doty.

"Ce travail vient s’ajouter à de nombreux autres qui démontrent que les effets négatifs d’un manque de sommeil sont difficiles à surmonter - et ceci est vrai même avec une solide dose journalière de caféine."

Conseil

Pour venir à bout d’une semaine frénétique d’examens gérez votre temps avec soin et assurez-vous que vous pourrez dormir suffisamment plutôt que de compter sur la caféine.

https ://mic.com/articles/146219/coffee-and-sleep-study-caffeine-not-effective-on-third-day-of-reduced-sleep?utm_source=newsletter&utm_medium=miccheck#.z0fH1jSoj

Sÿndaô

La vibration solidienne

Nous, praticiens Sÿndaô®, parlons volontiers d'intensité de l'onde sonore et donc d'énergie sonore. Cette puissance sonore se mesure, aujourd'hui, en décibel. Cette amplitude qui dépend du flux d'énergie sonore (ou écoulement acoustique ou brassage sonore) nous permet de distinguer communément un son de niveau faible d'un niveau fort.

Quand on sait cela, l'utilisation d'un diapason peut sembler paradoxale puisqu'il ne dépasse pas 30 DB, ce qui est faible. De fait, ce n'est pas seulement l'onde sonore, aérienne  proprement dite qui nous intéresse, mais c'est la vibration solidienne de cette onde qui se propage à l'intérieur de l'organisme. C'est un phénomène que décrit la physique des fluides. Cette vibration solidienne est toujours mécanique et peut être osseuse, tissulaire, cellulaire.

Nous savons grâce à la chronobiologie que l'activité rythmique est une propriété fondamentale de la matière vivante, ou pour le dire autrement, que toute activité, si microscopique soit-elle (organique, cellulaire, moléculaire) est oscillatoire, soumise à des cycles rythmiques et régulée par des horloges biologiques. Nos cellules sont ainsi définies comme des systèmes oscillants et sont à ce titre résonants. Elles peuvent donc résonner avec les vibrations (sonore et solidienne).

Le vrai changement de paradigme est que :
- L'oscillation est la règle,
- Le seul moment où un système organique est en équilibre, c'est lorsqu'il est mort !
C'est en effet, la fin des échanges d'un système à l'autre sur le mode rythmique.
- Le reste du temps il est en mouvement permanent rythmique pour s'adapter aux phénomènes périodiques terrestres.
- La notion d'homéostasie est donc obsolète.

Ayant intégré ces notions, nous utilisons la vibration solidienne pour procéder à une synchronisation par modelages vibratoires, c'est à dire à la mise en phase de rythmes internes  au moyen de diapasons.

 

Quelle durée, la séance ?

Pourquoi les séances de musicothérapie vibratoire durent-elle 1 heure, 1 heure 30 ?

Il faut distinguer la première séance des suivantes : cette première séance débute par un temps de prise de contact et d'interrogation (anamnèse). Il est important que la personne puisse prendre un moment pour répondre aux questions et dégager une demande.
Dans le temps des autres qui suivent :

  • Globalement, nous pourrions distinguer celles pour les enfants jusqu'à 10 ans et celles pour les adolescents et les adultes. En effet, pour des enfants de moins de 10 ans, elles peuvent ne durer que trois quarts d'heure. Par simplification, nous notons toujours le même espace-temps pour chacun.
  • Pour les adolescents et les adultes, le temps de prise de contact est remplacé, par la suite, par un temps de retour d'expérience, où la personne va exprimer ce qui a changé ou pas pour elle, puis vient le temps de la pratique Sÿndaô via notamment les diapasons, un temps de globalisation sous la résonance d'un instrument de musique, et enfin, un temps de centrage. En fin de séance, pour ceux.celles qui le veulent, nous reprenons un autre rendez-vous.

Les transitoires

Sachant que les diapasons ont besoin de temps pour se développer, se propager et s'assécher, il est très difficile de penser qu'une séance puisse se faire en moins d'une heure.

Prendre rendez-vous pour une séance Sÿndaô®

 

détail mailloches Syndao

Est-ce définitif ?

Un traitement est-il définitif ?

C'est une question récurrente qui nous est posée : La synchronisation Sÿndaô® par cette pratique non médicamenteuse est-elle définitive ? En voici une réponse faite par Hélène d'Hennezel.

La vie est mouvement, elle est échelonnée d'évènements, elle se termine par la mort …comment pourrait-elle être définitive ? la santé est-elle définitive ? le bonheur est-il définitif ?

Parler de stabilité c'est avoir une vision fixe, homéostatique, spatiale et intemporelle de l'humain. Dés que l'on intègre la notion de temps, on accepte la notion d'oscillations, de rythmes, d'instabilité.

La synchronisation des rythmes biologiques peut être récupérée par la musicothérapie vibratoire chez quelqu'un qui a été désynchronisé par un événement, un état particulier et qui donc retrouve un état d'origine synchronisé qu'il connaissait bien avant cet évènement.

La synchronisation des rythmes biologiques est plus difficilement obtenue et maintenue pour ceux et celles qui ne l'ont jamais été. Néanmoins cela s'acquiert. Nous sommes alors dans un accompagnement sur un chemin de vie.

Diapasons et méridiens

Est-ce vous qui avez associé diapasons et points d'acupuncture ?

Historique

A ma connaissance, le premier livre, paru en 1966, qui associe la médecine traditionnelle chinoise et les diapasons est celui du Dr Lamy qui a conceptualisé "la phonophorèse". Ce dernier a lié systématiquement un diapason d'une fréquence spécifique avec un point d'acupuncture particulier. Sachant que sont répertoriés environ 650 points, sa méthode était complexe. Dans les années 1985, Fabien Maman l'a simplifiée et limitée en associant une fréquence sonore par catégorie de points d'acupuncture "les points shu antiques", couplés aux cinq éléments, qui se situent en dessous du genou pour les membres inférieurs et en dessous du coude pour les membres supérieurs. Quelques années plus tard, il a ajouté les points du "méridien gouverneur" le long de la colonne vertébrale. Nous pouvions utiliser, ensemble, deux diapasons différemment étalonnés entre 240Hz et 440 Hz.

Apports

Malgré tout, cela faisait utiliser plusieurs diapasons au cours d'une même séance. Or la pensée chinoise véhicule les notions d'unicité et de singularité. Après plusieurs années de pratique clinique et de recherche, j'utilise dorénavant un diapason et un seul pour la même personne au cours d'une même séance. Cette notion de "grande unicité" m'a amenée à devenir moi-même en quelque sorte "uniciste".

De plus, au cours  des recherches que j'ai mené auprès de physiciens spécialistes des fluides, j'ai fait faire des diapasons de plus en plus graves. Aujourd'hui nous utilisons des diapasons étalonnés entre 38 Hz et  60 Hz pour les adultes et entre 60 Hz et 120 Hz pour les enfants de moins de 8 ans.