Accélération du rythme de vie : quel impact pour notre santé ?

Le fonctionnement biologique de l’être humain s’accorde naturellement au rythme du jour et de la nuit, comme à celui des saisons. Mais il se régule aussi par des donneurs de temps sociaux tels les heures de réveil, de repas, le cycle d’activité et les routines de la semaine, etc. Ces derniers synchronisateurs nous influencent d'ailleurs aujourd'hui plus que les précédents.

Se pose ainsi la question de l’adéquation de nos rythmes sociaux et biologiques, avec en toile de fond l’accélération de notre mode de vie, bousculant souvent notre physiologie.

Jusqu'où notre corps peut-il s'adapter à cette nouvelle cadence et préserver la synchronisation de ses rythmes, essentielle à son fonctionnement ?

Ce qui a changé dans nos rythmes de vie

La fin du repos hivernal

En occident, la majorité d’entre nous n’organise plus sa vie sur le rythme de production agricole : notre organisation sociale nous conduit aujourd'hui à être productif de façon constante sur l’année. Ainsi, nous travaillons autant - souvent plus - l’hiver que l’été, profitant des congés estivaux pour nous reposer. Ce qui bouscule l’adéquation entre notre rythme social et notre rythme biologique, qui nous aurait conduit à nous reposer plus l’hiver que l’été (journées plus courtes, température plus faibles).

L’impératif de l’immédiateté, qui raccourcit nos temps de récupération

Cette évolution de notre rythme de vie se trouve encore renforcée par un impératif plus récent d’immédiateté. L’accès rapide aux informations grâce à Internet et la communication instantanée via la généralisation des smartphones a encore modifié notre rapport au temps. Il est attendu de nous une disponibilité plus élevée ainsi qu’une réponse rapide, que ce soit de notre sphère personnelle ou professionnelle. Ce qui a très souvent pour effet de réduire le nombre et la durée de nos moments de repos. Nos cycles d'activité-repos se tendent ainsi progressivement au quotidien.

L'organisation actuelle vacance-travail, seul vrai cycle activité-repos vers lequel nous semblons nous acheminer - et qui peut également se trouver également bouleversée par ce besoin d'être disponible - nous permet-elle de nous ressourcer au long terme ?

Un cadre plus citadin et dense

Enfin, le contexte d'une vie citadine pour beaucoup d’entre nous, ainsi que la multiplication des espaces de travail collectifs, propices aux échanges, présentent cependant aussi l'inconvénient de limiter les moments de calme récupérateurs.

Quels impacts pour ma santé ?

Une mobilisation excessive de nos ressources qui nous use progressivement

Le risque, dans ce contexte, est vivre dans un état d’alerte (certes utile de façon ponctuelle pour fuir ou se battre) quasi permanente, mobilisant en excès la partie orthosympatique de notre système nerveux. Pour certains, il s’agit même d’un lifestyle : sans cette trépidation, la vie parait vide.

Et, si nous ne prenons pas soin de se ménager des temps de récupération, les hormones du stress sont produites en continu pour faire face à la constance des demandes et des changements. Elles épuisent notre corps par les modifications physiologiques inadaptées qu’elles induisent (accélération du rythme cardiaque, ralentissement du transit, etc.).

Cet état d’hyper vigilance, souvent entretenu par des remontants à chaque baisse de régime, finit par impacter nos ressentis, qu’ils soient émotionnels (réaction inadaptée) ou physiologiques (ex : besoin de sommeil).

Ces effets physiologiques et psychiques sont majorés par la sédentarité ou l’excès d’activité sportive.

Et provoque une désynchronisation de nos rythmes biologiques internes

De cette déconnexion avec l’expression de nos besoins découle une absence du respect de l’alternance activité-repos, une réduction du sommeil et in fine, une récupération insuffisante pour le système immunitaire et la régénération cellulaire.

C'est l’ensemble des rythmes biologiques qui se désynchronise, favorisant diabète, obésité, dépression, cancer. Il est même étudié aujourd’hui, la possibilité que cette désynchronisation installée puisse modifier l’expression des gènes de l’horloge biologique centrale et périphériques (situées dans les organes), altération épigénétique qui pourrait être transmise par la mère au fœtus.

Et si, comme disait Ghandi, «  il y a plus à faire dans la vie que d’augmenter sa vitesse » ?

L'enjeu aujourd'hui est de trouver son rythme sans vivre en décalage avec les autres.

sommeil dessin d'Aude Laurenceau

Choix de gestes simples et quotidiens

Quelques petits gestes peuvent faire la
différence pour notre chrono-physiologie

Suite à l'article sur une vie bien rythmée publié sur ce blog, nous regroupons et proposons dans celui-ci quelques petits changements d'habitude fort utiles pour favoriser notre synchronisation et soutenir nos rythmes biologiques circadiens.

Le matin

Pour bien se réveiller et informer notre horloge interne qu'il fait jour, il est important de :

- Se lever à heures fixes, même le week-end, même après une fête, une nuit blanche,
- Voir rapidement la lumière naturelle brillante en ouvrant grand les rideaux ou autre système occultant,
- Faire des modelages manuels d'éveil musculaire (Les praticiens Sÿndaô® les proposent en séance individuelle),
- Se lever sans trop attendre, le réveil par petites touches est à bannir car il dérègle notre horloge, 
- Aider à augmenter notre température corporelle en prenant une douche chaude et/ou en se couvrant confortablement,
- S'activer avant le repas pour donner au cerveau le temps de nous faire ressentir la faim,
- Prendre un petit déjeuner solide, varié, plus salé que sucré, pour lancer le starter de notre métabolisme (la dopamine) et couper cours à l'hypoglycémie qui suit trop d'aliments sucrés.
cerveau végétauxM. Doerr/Shutterstock

Le soir

Pour s'endormir plus facilement

Il est important que notre horloge interne pense qu'il fait nuit :

( Dans le but de favoriser la sécrétion de mélatonine, cette hormone qui informe notre cerveau que c'est l'heure du sommeil)

- Prendre un diner léger, qui permette à notre système digestif d'être au repos au moment du sommeil, et si possible comme nos voisins entre 18h30 et 19h30,
- Cesser, 2 heures avant l'heure régulière du coucher, toute vision sur écran lumineux rétro-éclairé quelqu'il soit (pas d'ordinateur, de tablette, de liseuse rétro-éclairée, de smartphone),
- Baisser le son, écouter une musique calme et relaxante, accueillir le silence pour laisser notre cerveau se détendre,
- Baisser l'intensité lumineuse de la pièce à vivre si on a des difficultés à l'endormissement, et éviter la lumière blanche ou bleue.
- Se coucher à heures fixes dans une pièce silencieuse et sombre, surtout s'il y a de l'éclairage public alentour, et si possible qui ne sert qu'à dormir.
Il est nécessaire que notre corps se refroidisse :
- On peut prendre une douche froide ou du moins qui rafraichisse, 
- Dormir dans une chambre à température plus fraiche que le reste de son habitat et suffisamment aérée pour ne pas accumuler la chaleur au cours de la nuit.
Si vous voulez approfondir votre lecture, il vous est suggéré d'autres articles :
Rappel d'un précepte du Dr Kousmine
"Petit déjeuner de roi,
Déjeuner de prince,
Diner du pauvre".
Pour être aider à articuler vos choix et vérifier votre synchronisation, vous pouvez prendre rendez-vous avec l'un des praticiens Sÿndaô en appelant le secrétariat.

Une vie bien rythmée

Quelle est l’importance du rythme pour notre santé ?

En pratique traditionnelle chinoise, selon une conception expérimentale et philosophique datant de 3 à 4 000 ans, il importe pour assurer la santé et longévité à l'homme, que ses rythmes soient en harmonie avec la terre et le ciel, obéissant ainsi aux rythmes journaliers et saisonniers. L'aiguille de l'acupuncteur représente l'axe du monde, mettant en rapport les rythmes de celui-ci et ceux, désorganisés, du malade.

Depuis les années 1950, la chronobiologie étudie scientifiquement l'impact du rythme sur notre santé.

Le rythme, phénomène cyclique, ramène l’homme au temps

Parce qu’il ne peut tout faire en même temps, et que son environnement le conduit à privilégier un moment déterminé pour assurer une fonction précise, l’être humain doit être organisé dans le temps pour la bonne marche de sa vie.

Ce phénomène périodique s’applique tant à notre physiologie qu’à notre vie sociale.

Une rythmicité pour adapter notre physiologie aux changements environnementaux prévisibles et optimiser nos systèmes biologiques

Les rythmes existent chez l'homme à tous les niveaux biologiques : les métabolismes cellulaires, les grandes fonctions vitales (température, pression artérielle, liberté bronchique, etc.), les systèmes nerveux, hormonal, cognitif. Ils sont au service de la survie de l'espèce et organisent dans le temps le cycle activité/repos, la croissance, la reproduction, le fonctionnement des organes, l'immunité, etc. Et notre rythme social (heure de repas, de sommeil, etc.) devrait en tenir compte, par exemple en ajustant notre temps de travail aux saisons ou notre activité à certains moments de la journée.

De nombreux rythmes ont une durée circadienne (environ 24h), mais d'autres sont plus courts (pulsations cardiaques), ou plus longs (cycles menstruels de la femme).

Le cholestérol présente quant à lui de faibles amplitudes circadiennes, mais des rythmes annuels : un pic en février chez les femmes et en avril chez les hommes.

L'efficacité de notre fonctionnement dépend de leur mise en phase. La séquence des mécanismes de mise en œuvre est déterminée et permet la coordination de l'ensemble de nos fonctions.

La vie : une dynamique oscillatoire

Ainsi, la vie s’organise sur un mouvement oscillatoire permanent de nos fonctions biologiques, dans l’objectif de nous adapter à notre environnement.

Le cortisol par exemple est produit par anticipation au milieu de la nuit, pour atteindre son niveau maximal lors du réveil. Il permettra ainsi au cerveau, au cœur et aux reins de disposer de glucose avant la prise alimentaire et d'être actif dès notre lever.

Nous ne sommes ainsi jamais à l’équilibre, mais toujours en processus d'échanges et d'adaptation, selon notre environnement et notre état personnel (vitalité, stress).

La notion de constante biologique comme donnée de référence est remplacée par celle de variable biologique.

L’homéostasie, en tant que tendance de l'organisme à maintenir ou ramener les différentes constantes physiologiques à des degrés considérés comme normaux, n'existe plus sauf à être dynamique, car toutes nos fonctions physiologiques et variables biologiques ont des cycles.

La chronobiologie a permis de comprendre que l'homme dispose de deux systèmes complémentaires d'ajustement à l'environnement : l'un permettant une régulation à court terme, mettant en jeu des processus de rétro contrôle, pour faire face aux modifications et agressions aléatoires ; l'autre, permettant une régulation à plus long terme, afin d'anticiper les variations prévisibles et cycliques de notre environnement.

Ce qui confirme l'importance pour la santé et le bien-être de l'homme, de préserver ou restaurer la synchronisation de l’ensemble des biorythmes.

Vous pouvez appliquer des gestes simples quotidiens pour améliorer votre synchronisation quotidienne.

vibrations du diapason sur la zone pelvienne, en modelages vibratoires Sÿndaô

Les irrégularités du cycle féminin

Cycle menstruel irrégulier, ses causes, sa régulation

La description du cycle féminin dans un article précédent et de sa sinusoïde permet d'inscrire la nécessité de sa bonne rythmicité pour que la femme vive en harmonie sa période de fécondité qui dure plusieurs années.

Qu'appelle-t-on irrégularité ?

On parle d'irrégularités du cycle dès qu'une femme constate sur plusieurs mois d'affilée des troubles de la rythmicité de son cycle. Ceux-ci peuvent arriver chez la jeune pubarche pour laquelle la rythmicité ne s'installe pas rapidement de façon optimale, il a en effet besoin de maturer. Ils peuvent aussi survenir après une période contraceptive plus ou moins longue qui a chimiquement interrompu le cycle (absence d'ovulation car la chimie bloque la montée de courbe proliférative). Enfin, on les voit apparaître dans la période périménopause (diminution et irrégularité de la pulsatilité des rythmes).

Qu'entend-on par irrégularités ? Le cycle féminin débute par le premier jour des menstrues, dure environ 28-29 jours (de 21 à 35 jours), la période de fécondité (ovulation, elle dure 6 jours et débute avant le 14° jour (pic de la courbe) . Sachant cela, les femmes parlent d'irrégularités lorsque leurs cycles sont plus longs ou plus courts, ou deviennent anarchiques.

En général, le diagnostic effectué après dosage de différentes variables hormonales est "dérèglement hormonal". Il ne prend pas en compte la chronobiologie. Or celle-ci nous donne un complément d'information très précieux :

La chronobiologie a observé un rythme saisonnier pour la FSH* dont le pic se situe de janvier à avril tandis que le pic de la LH* se situe de la mi-janvier à fin avril. Les chercheurs ont ainsi défini des périodes de fécondité plus importante. Et contrairement à ce que l'on croyait le printemps et l'été ne sont pas les meilleures périodes. Celles-ci se situeraient plutôt en hiver et à l'automne.

De plus, la chronobiologie introduit dans la recherche des causes de ces irrégularités une approche des rythmes endogènes (rythmes hormonaux) mais aussi exogènes (nos rythmes psycho-sociaux).

Les causes d'un cycle irrégulier

Les causes de l'irrégularité du cycle féminin sont multiples. Nous ne parlerons pas ici des cas pathologiques puisqu'ils n'entrent pas dans le cadre de notre expérience clinique. Notre expérience de professionnel.les d'aide et de soin pratiquant en réseau, notamment avec des médecins gynécologues, des sages-femmes, des ostéopathes nous permet d'accompagner des femmes dont les causes des troubles sont mal différenciées médicalement. C'est notamment pour ces cas-là que notre regard chronophysiologique et la notion de désynchronisation sont une bonne indication de consultation. Cette désynchronisation provient d'irrégularités endocriniennes (thyroïde, hypothalamus, post-contraception).

Comme le sommeil, le cycle féminin fait souvent signe d'alerte d'une non-régulation des phases rythmiques chronobiologiques.

La difficulté d'aborder les causes de ces irrégularités est que c'est individu-dépendant et très souvent multifactoriel.

La désynchronisation des rythmes féminins peut provenir de causes variées :

  • Un manque d'hygiène lumineuse par des horaires décalés et une insuffisance d'exposition à la lumière naturelle
  • Le travail "posté" c'est à dire avec des horaires de nuit ou fortement décalé
  • Un régime alimentaire strict avec élimination de toute graisse produit un déficit en hormones sexuelles, comme la testostérone
  • Une consommation d'alcool excessive (au dessus de 4 U.I. d'alcool pur par semaine)
  • Une prise ou une perte de poids conséquente (98% des mannequins sont en aménorrhée)
  • Une importante activité physique (les grandes sportives sont souvent en aménorrhée)
  • Les perturbateurs endocriniens (les pesticides, les phtalates, les perforés, les parabènes, les bisphénols A, S, F)
  • Une systémique des zones crânienne et pelvienne perturbée, dense, en tension, en compression
  • Certains traitements médicamenteux
  • Une anesthésie générale
  • Une prise de pilule contraceptive longue selon l'âge de la prise (de 3 ans à plus de 7  ans) Ce cas étant de plus en plus courant, compte-tenu de la précocité actuelle de la puberté.
  • La fatigue qui devient chronique
  • Un choc émotionnel
  • Le stress quotidien, notamment au travail
  • De mauvaises habitudes de vie

La vibration sonore , une aide précieuse

L'expérience clinique des praticiens Sÿndaô a montré l'efficacité de la synchronisation des rythmes par des modelages vibratoires selon la méthode Sÿndaô®. Cette approche douce et non invasive permet, grâce à la vibration solidienne, à beaucoup de femmes de retrouver une vie menstruelle harmonieuse.

Si cet article vous intéresse, vous pouvez lire comment se déroule une séance de synchronisation.

*FSH : folliculostimuline hypophysaire
*LH  : hormone lutéotrope hypophysaire

La chronobiologie et les cycles féminins

Le cycle menstruel féminin

Voici le début d'une série d'articles qui aborde :

le cycle féminin, ses phases, les hormones, son allongement

La connaissance du cycle et des rythmes de ce cycle féminin est indispensable pour comprendre une grande partie des dysfonctionnements, des irrégularités possibles de celui-ci.

Description du cycle féminin

Nous avons créé une page spécifique sur la chronobiologie, dans notre site Sÿndaô.
Cette nouvelle science montre que les processus de la vie sont tous rythmiques et cycliques. Les rythmes sont la base fondamentale de la vie, de la santé de l'organisme. S'ils sont génétiquement programmés, ils sont tous régulés par l'hypothalamus.

Parmi tous les cycles corporels que nous avons listés, figure bien sûr le cycle menstruel féminin de procréation. Celui-ci souligne le caractère périodique de cette phase reproductive.

Les phases du cycle féminin

La période pendant laquelle une femme va faire l'expérience de ce cycle de fécondité se situe entre deux phases de transition; l'une de maturation (la puberté) l'autre d'interruption ( la ménopause). Ce cycle physiologique circamensuel qui peut aller de 24 à 35 jours est par simplicité énoncé de 28-29 jours  car ainsi il a longtemps permis de  le calculer en cycle lunaire, tout en en étant totalement indépendant. La femme est ainsi fertile 6 jours au cours de son cycle.
Si l'oscillation est la règle, ce cycle comme tous les cycles organiques, montre une phase de croissance avec un pic suivi d'une phase de décroissance avec un creux que l'on peut visualiser sous forme de courbe comme une vague :

Une première phase de montée de courbe dite proliférative ou folliculaire, pendant laquelle on constate la croissance de l'endomètre et des follicules (au départ plusieurs ovocytes). Durant cette phase de croissance végétative pure, la femme se sent stable émotionnellement et se tourne facilement vers le monde.

L'ovulation, au pic de la courbe de croissance (14° jour), est le point fondamental du passage d'une phase à l'autre, si une grossesse n'intervient pas. L'ovulation correspond à la rupture du follicule arrivé à maturité et à sa libération dans la cavité péritonéale. Ce phénomène cyclique est engendré par des sécrétions hypophysaires (FSH & pic de LH). c'est le pic de LH, au milieu du cycle, qui provoque l'ovulation proprement dite.

Une seconde phase de descente de courbe dite lutéale pendant laquelle se fait la différenciation de l'endomètre et du corps jaune qui va temporairement se transformer en glande endocrine. Dans cette partie du cycle la température du corps augmente. La femme peut ressentir le besoin d'un repli sur soi, besoin de calme et de tranquillité.

– Enfin, les menstruations au creux de la courbe débutent par le relâchement de l'état endométrial suite à l'involution du corps jaune. Les femmes en sont souvent averties par une baisse de leur température corporelle, 24 à 48 heures avant l'arrivée de leurs menstrues.
Au cours de la menstruation, le processus physiologique permet l'élimination de lambeaux  superficiels d'endomètre associé à du sang incoagulable.

La période du cycle ovarien est bien d'une durée de 28-29 jours, soit 2 fois 14 jours séparés par un pic (l'ovulation) et un creux (le début des menstrues) qui est aussi le début de la 1° phase.

Les hormones fonctionnent sous forme de rythmes pulsatiles

La recherche en chronobiologie a mis en évidence, analysé et regroupé 27 rythmes de fonctions hormonales (parmi  168 variables observées sur des adultes jeunes et sains, synchronisés).

Elle a montré que la pulsatilité est une caractéristique essentielle de leurs modes d'action, et a donc une importance considérable.

Les rythmes pulsatiles de plusieurs variables hormonales apparaissent comme des épisodes distribués au hasard dans le temps et requièrent des méthodes de détection particulière qui doivent tenir compte de toutes les sources de variations, y compris celle des méthodes de dosage.

Les femmes ne peuvent plus douter de l'importance de la synchronisation de ces rythmes entre eux pour assurer un cycle féminin régulier.

L'allongement de la période de fécondité féminine

Cette période qui couvre plusieurs années de vie d'une femme est d'autant plus longue en Europe que nous assistons depuis un siècle à une précocité de la puberté, alors que les femmes désirent des enfants plus tard qu'autrefois.

Plusieurs causes ont été soulignées :

  • La luminosité des villes la nuit via l'éclairage public
  • L'abondance alimentaire qui a permis dans son développement à la pré-adolescente d'atteindre la masse osseuse nécessaire au déclenchement de la puberté.

Tandis que l'âge de la ménopause, lui a peu bougé.

Dans un prochain article nous aborderons les irrégularités de ce cycle.

Si cet article vous intéresse, bienvenue sur Sÿndaô®.

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Sÿndaô sommeil de bébé

Conseils pratiques pour aider son bébé à dormir

Aider son bébé à dormir avant 12 mois

Une bonne acquisition du sommeil est indispensable pour le développement de chaque enfant et le bien-être de toute la famille.

Il s’agit cependant d’un apprentissage progressif, car le sommeil du bébé met du temps à se structurer et se caler sur des cycles réguliers jour-nuit (cf Comment s'organise la mise en place du sommeil d'un bébé).

Période entre toutes exigeante pour les parents, elle génère fatigue, lassitude et parfois incompréhension lorsque l’installation du sommeil se heurte à des difficultés répétées, au-delà des premiers mois d’ajustement classiques (cf Les perturbateurs du sommeil de l'enfant jusqu'à 12 mois).

Que faire pour aider son enfant à installer au plus tôt un sommeil de qualité ?

Aider à installer son cycle jour/nuit

A la naissance, l’horloge interne du bébé n’est pas suffisamment mature pour discerner le jour de la nuit. Pour aider à la mise en place des rythmes circadiens, il est intéressant d’exposer votre bébé dès que possible à la lumière du soleil. La lumière est en effet un donneur de temps majeur pour le nouveau-né, qui lui permettra, si l’exposition est régulière et avant 16 heures en période néonatale, de s'endormir plus vite la nuit. Il importe aussi de faire dormir votre bébé dans le noir complet la nuit, et au jour ou dans la légère pénombre au cours de la journée.

Chez l'enfant un peu plus grand, le point fondamental est la régularité de l'heure du lever. Par ailleurs, il importe d’éviter de lui faire regarder la télévision le soir avant de s’endormir, la lumière bleue-violette produite par les écrans retarde l’horaire d’endormissement et peut de plus contribuer à créer un état nerveux qui nuit à la qualité et la régularité du sommeil.

L'activité sociale est un autre donneur de temps. C'est pourquoi il est bon d'associer votre nourrisson dans le cadre de vos activités le jour (ou ne pas le couper des bruits de la maisonnée), si elles ne compromettent pas outre mesure sa capacité à se reposer. Puis de caler progressivement l’heure des repas, du coucher et du lever, quand l’enfant est suffisamment grand pour supporter de plus longues périodes sans avoir à s’alimenter.

La musicothérapie vibratoire favorise la régulation de l'horloge circadienne interne, permettant à l’organisme de retrouver naturellement le sommeil. Par son effet calmant, elle renforce la qualité de la récupération.

Pour prendre RDV afin d'aider votre enfant à synchroniser ses rythmes et retrouver le sommeil, cliquez ici.

Adopter un rythme de vie régulier donnant de bonnes habitudes de sommeil

La régularité du rythme de vie crée un cadre stable et rassurant pour l'enfant, qui facilite l'acquisition du sommeil et renforce sa capacité à s'autonomiser et à être seul ultérieurement. Parfois contraignante pour les parents, cette structuration est néanmoins essentielle au bébé, parce qu'elle le soutient dans les importants changements qu'il traverse au cours de son développement.

Ce rythme s'adapte à l'âge et aux besoins de chaque enfant.

Parmi les bonnes habitudes qui permettent d'apprendre à bien dormir :

- privilégier une alimentation de votre enfant au cours de la journée, pour éviter qu'il ne ressente la faim la nuit. N'allez pas cependant jusqu'à le réveiller pour cela ! De même, veillez à ne pas trop le nourrir le soir pour le pousser à plus dormir la nuit, car, comme pour l'adulte, la suralimentation avant de se coucher ne favorise pas un sommeil de qualité.

- être actif la journée et consacrer la nuit au repos. Eviter ainsi de sortir régulièrement avec votre bébé le soir dans des endroits inadaptés (bruyants, enfumés, inconnus, etc.). Cela retarde son endormissement, ne procure pas un sommeil récupérateur et peut aussi favoriser un état nerveux qui rend son endormissement ultérieur plus difficile, même dans de bonnes conditions.

- instaurer un rituel du coucher avec des activités calmantes, 20 minutes au moins avant de mettre votre enfant au lit, afin d'organiser une transition suffisante entre la phase d'éveil et de repos. (Ex : un bain, une berceuse, une histoire, etc.).

- coucher l'enfant au début d'un cycle de repos pour faciliter son endormissement. Pour cela, repérez les signes du début de cycle : se frotter les yeux, sucer son pouce, bailler ou être excité, etc. Chez les enfants avant 12 mois, ces signes peuvent apparaître dès18h. Quand se manifestent des troubles importants du sommeil, privilégier le coucher au début du cycle, même si cela semble tard ; puis coucher votre enfant progressivement un peu plus tôt chaque jour.

- aménager un espace agréable uniquement destiné au repos, dans un environnement rassurant, avec des objets connus, suffisamment osbcur et à température adaptée (19-20°C)

Aider l'enfant à développer ses propres ressources pour trouver le sommeil

Progressivement, il est intéressant de développer chez votre enfant la capacité à être seul, qu'il pourra mobiliser s'il se réveille la nuit. C'est en effet en acquérant la capacité à être seul durant quelques minutes d'abord, puis de plus en plus longtemps dans la journée, qu'il pourra rester dans son lit sans appréhension et se rendormir seul la nuit entre deux cycles de sommeil.

Pour renforcer son autonomisation, il est souhaitable en complément :
- d'installer votre enfant quand vous le sentez prêt dans sa propre chambre ;
- de dédier un coin destiné au repos pour l'enfant (décoré d'objets familiers, peluches, mobiles, etc.) ;
- de lui apprendre à développer les moyens de se tranquilliser seul ;
- de mettre l'enfant encore éveillé dans son lit pour l'habituer à s'endormir seul ;
- d'éteindre la lumière la nuit ;
- d’attendre un peu quand le bébé pleure la nuit, pour lui laisser la possibilité de se rendormir seul. Sinon, rassurez-le en lui parlant et/ou en le caressant. Il conviendrait de ne pas le nourrir ni le sortir du lit.

Malgré cela, il se peut que les troubles persistent, notamment entre 9 et 12 mois. La raison peut se trouver ailleurs, par exemple dans les difficultés que peuvent rencontrer les parents : deuil, séparation, perte de travail, ou des changement de mode de garde, etc.

Il importe alors en tant que parents de travailler sur la gestion de son stress et sur sa confiance dans sa capacité à aider votre enfant. Une séance de musicothérapie vibratoire peut aider à passer le cap.

Pour prendre RDV, cliquer ici.

Sÿndaô

Les troubles du sommeil du nourrisson jusqu’à 12 mois

Aider son bébé à faire ses nuits

Le sommeil d'un bébé avant 12 mois s'organise progressivement autour de deux facteurs : la mise en place de son horloge interne, qui lui permet vers trois mois de distinguer un temps d'activité diurne et de repos nocturne, ainsi que la maturation et l'allongement de ses cycles de sommeil (pour plus d'information, article du blog sur le sujet).

Le temps total de récupération sur cette période évolue assez peu (de 16 à 14h en moyenne), les changements permettant essentiellement d'allonger le temps de sommeil la nuit.

Cependant, cette installation du sommeil peut rencontrer des difficultés d'origine diverses. Concernant les véritables troubles du sommeil, ils n'apparaissent qu'à partir de 6 mois, et doivent réunir un certain nombre de conditions.

Comment les repérer ?

L'adaptation de l'horloge interne du bébé

Les pleurs de 18-19h

Très impressionnants, ils inquiètent les parents par leur intensité. Les médecins consultés ne trouvent cependant généralement rien de grave.

Selon Sommeil et médecine générale, ce phénomène est  physiologique, et correspond à des phases d'excitation nerveuse. Ils peuvent notamment apparaître quand le nourrisson passe du sommeil en libre cours à un rythme biphasique essentiellement nocturne. Cette transition chronobiologique peut occasionner des dettes  de sommeil et donc une agitation nerveuse.

Si l'on s'en réfère aux études sur le sommeil d'un bébé, très vite, l'heure d'endormissement nocturne se dessine vers 18h. 

Les coliques du bébé

Parmi les facteurs expliquant les coliques du bébé, Sommeil et médecine générale évoque un décalage des horloges internes du sommeil du bébé.

Une mauvaise installation des rythmes de sommeil lié à la difficulté pour l'enfant de mettre en place son horloge interne occasionne divers dysfonctionnements, dont celui de la fonction digestive.

Ces coliques peuvent ainsi être le signe qu'une synchronisation des rythmes de l'enfant est nécessaire. Dans ce cadre, la musicothérapie vibratoire installe cette synchronisation favorisant le sommeil et le rétablissement des fonctions digestives normale d'un enfant.

Les perturbateurs classiques du sommeil de l’enfant  à partir de 6 mois

Même après l’ajustement de l’horloge biologique, des moments particuliers de l’évolution de l’enfant peuvent perturber son sommeil au-delà de 6 mois :

- l’angoisse de la séparation

Avec le développement cérébral du bébé, celui-ci prend conscience de ses émotions et de son attachement à ceux qui s’occupent de lui. Cela peut expliquer pourquoi certains enfants passent par une période où l’endormissement initial ou nocturne est temporairement plus difficile.

- l’excitation liée aux nouveaux apprentissages

Elle favorise la nervosité et allonge la durée du temps d’éveil.

- les problèmes physiologiques (douleurs)

Infections diverses (otite, urinaire, respiratoire, etc.), parasites, fièvre, reflux, allergie au lait de vache, les poussées dentaires, avec des difficultés d’endormissement situés en en amont et en aval de la crise

- les facteurs environnementaux ou comportementaux

Cependant, la plupart des problèmes du rythme de sommeil de l’enfant au-delà de 6 mois sont causés par des facteurs environnementaux ou comportementaux (France et Blampied, 1999).

L’enfant est soit soumis au stress et à l’anxiété liés à des événements de vie (déménagement, deuil, etc.) soit à des comportements et une organisation qui ne favorisent pas le sommeil (non respect du rythme naturel de l’enfant, environnement matériel, psychique et affectif insuffisamment stable ou adapté à l’enfant, etc.)

C’est dans ce cadre qu’il importe parfois en tant que parent de prendre de nouvelles habitudes ou d’adapter son comportement pour aider à stabiliser le sommeil de son enfant.

Renforcer la stabilité de l'environnement de votre enfant lui donnera les fondements d'un bon sommeil.

Les signes de troubles du sommeil de votre enfant

Les troubles du sommeil les plus courants sont les difficultés d'endormissement et les réveils multiples et, à un degré moindre, les terreurs nocturnes, les cauchemars et le somnambulisme.

On ne parle de véritables troubles du sommeil qu'après l'âge de 6 mois, quand l’enfant :
- se réveille deux fois par nuit minimum
- sur un temps égal ou supérieur à 20 min
- réclamant la présence des parents
- sur 4 à 5 nuits sur 7
- depuis au moins trois mois.

N’oubliez pas cependant de vous faire confiance et de vous fier in fine à votre instinct pour tout ce qui concerne votre enfant.

Si vous sentez que la mise en place des rythmes circadiens de votre enfant tarde sans raison apparente, il serait intéressant de synchroniser votre enfant à son environnement par une séance de musicothérapie vibratoire.

Sÿndaô

La vibration solidienne

Nous, praticiens Sÿndaô®, parlons volontiers d'intensité de l'onde sonore et donc d'énergie sonore. Cette puissance sonore se mesure, aujourd'hui, en décibel. Cette amplitude qui dépend du flux d'énergie sonore (ou écoulement acoustique ou brassage sonore) nous permet de distinguer communément un son de niveau faible d'un niveau fort.

Quand on sait cela, l'utilisation d'un diapason peut sembler paradoxale puisqu'il ne dépasse pas 30 DB, ce qui est faible. De fait, ce n'est pas seulement l'onde sonore, aérienne  proprement dite qui nous intéresse, mais c'est la vibration solidienne de cette onde qui se propage à l'intérieur de l'organisme. C'est un phénomène que décrit la physique des fluides. Cette vibration solidienne est toujours mécanique et peut être osseuse, tissulaire, cellulaire.

Nous savons grâce à la chronobiologie que l'activité rythmique est une propriété fondamentale de la matière vivante, ou pour le dire autrement, que toute activité, si microscopique soit-elle (organique, cellulaire, moléculaire) est oscillatoire, soumise à des cycles rythmiques et régulée par des horloges biologiques. Nos cellules sont ainsi définies comme des systèmes oscillants et sont à ce titre résonants. Elles peuvent donc résonner avec les vibrations (sonore et solidienne).

Le vrai changement de paradigme est que :
- L'oscillation est la règle,
- Le seul moment où un système organique est en équilibre, c'est lorsqu'il est mort !
C'est en effet, la fin des échanges d'un système à l'autre sur le mode rythmique.
- Le reste du temps il est en mouvement permanent rythmique pour s'adapter aux phénomènes périodiques terrestres.
- La notion d'homéostasie est donc obsolète.

Ayant intégré ces notions, nous utilisons la vibration solidienne pour procéder à une synchronisation par modelages vibratoires, c'est à dire à la mise en phase de rythmes internes  au moyen de diapasons.

 

bébé dort bien avec Sÿndaô

Comprendre le sommeil de son bébé

Comment aider son bébé à faire ses nuits ?

Une bonne acquisition du sommeil est indispensable pour le développement de chaque enfant et le bien-être de toute la famille. Cependant, il s’agit d’un apprentissage progressif, qui n’est pas sans difficultés ni parfois retours en arrière.

En effet, le sommeil du bébé met du temps à se structurer et se caler sur des cycles réguliers jour-nuit. Période entre toutes exigeante pour les parents, elle génère fatigue, lassitude et parfois incompréhension lorsque l’installation du sommeil se heurte à des difficultés répétées, au-delà des premiers mois d’ajustement classiques.

Comprendre comment fonctionne cette phase de transition et savoir ensuite identifier les éventuels troubles permettra aux parents de s’organiser pour aider leur enfant à installer au plus tôt un sommeil de qualité et retrouver un équilibre de vie familial. Ceci est d’autant plus important que l’insomnie de l’adulte peut prendre source dans l’enfance, lorsque les bonnes habitudes ne sont pas prises.

Comprendre comment fonctionne le sommeil de son enfant entre 0 et 12 mois

L’organisation du sommeil d’un bébé s’installe progressivement, le temps pour lui de s’adapter à son nouvel environnement aérien, à une alimentation discontinue et, bien sûr, de grandir.

C’est une période où il importe que les parents s’adaptent au rythme de l’enfant, qui lui est propre.

Certains nouveau nés auront besoin de 14h de sommeil, d'autres de 20h.

Si les conditions environnementales et physiologiques sont bonnes, les besoins du bébé (alimentation, sommeil) suivent le cours de son développement global. Ainsi, il n'est pas opportun de vouloir imposer trop tôt un rythme particulier de sommeil et d'alimentation. Jusqu'à 3 mois, un bébé ne dispose pas de suffisamment de réserve pour s'adapter à certains changements (par exemple de température) et son besoin d'alimentation est impératif. Jusqu'à 9-12 mois, les pleurs de votre bébé sont l'expression d'un besoin physiologique, sans jeux psychologique.

Deux éléments structurent la mise en place des rythmes de sommeil de votre bébé : l'alternance jour-nuit ainsi que la maturation et l'allongement des cycles de sommeil.

1. L'installation progressive de l'alternance jour-nuit ou rythmes circadiens (0-6 mois)

L’horloge interne du bébé à la naissance n’est pas suffisamment mature pour lui permettre distinguer le jour de la nuit. Par ailleurs, ses besoins en termes d’alimentation prévalent et induisent un sommeil irrégulier et de courte durée.

Cela prend à votre bébé entre 3 à 6 mois pour que s’installe une première phase nocturne de 5-6 heures d’affilées.

C'est l'augmentation significative de l'amplitude des rythmes circadiens (et notamment ceux de la température et de la mélatonine), qui vers 3 mois, va stabiliser les rythmes veille-sommeil.

Il est intéressant de noter que pendant la grossesse, le fœtus est synchronisé sur le rythme biologique de sa mère. La mélatonine maternelle, au travers du placenta, dirige aussi l’horloge interne du bébé à naître, et lui donne une première information sur l’alternance jour-nuit et l’organisation d’autres fonctions métaboliques.

Les mères qui sont synchronisées pendant leur grossesse et qui respectent bien l’alternance jour-nuit, renforcent ainsi la capacité de leur enfant à s’adapter rapidement aux cycles diurne-nocturne et à un meilleur sommeil, une fois ce lien rompu à la naissance.

N'hésitez pas ainsi à synchroniser vos rythmes dès votre projet de grossesse, car non seulement votre corps sera plus réceptif à la conception, mais vous donnerez également le bon tempo d'organisation à votre bébé.

Par ailleurs, si vous sentez que la mise en place des rythmes circadiens de votre bébé tarde sans raison apparente, il serait intéressant de synchroniser votre enfant à son environnement par une séance de musicothérapie vibratoire.

2. L'évolution des cycles de sommeil

Le premier mois : les cycles courts du sommeil du bébé favorisent les réveils multiples

Plus simples au départ que ceux de l’adulte (4 phases), les cycles de sommeil du nourrisson présentent :
- une première phase de sommeil agité, l’équivalent pour le bébé de la phase de sommeil paradoxal pour l’adulte, au cours de laquelle il est un dormeur léger (50-60% du sommeil total) ;
- une seconde phase de sommeil calme, à la fin de laquelle le bébé entame un nouveau cycle ou est susceptible de se réveiller.

Ainsi, la nature même du sommeil du nourrisson et du bébé (une forte proportion de sommeil actif, et des cycles courts) le rend vulnérable aux réveils multiples.

Le cycle global du nourrisson est de 50 min, contre 90-100 min en moyenne pour les adultes.

Entre 2 et 6-9 mois, les cycles s'allongent, la nuit peut s'installer

A la fin du premier mois, l'horloge interne est suffisamment mature pour permettre d'installer progressivement l'alternance jour-nuit. En parallèle, le bébé enchaine de plus en plus de cycles, qui progressivement s’allongent (et se diversifient : de 2 à 6-9 mois, les cycles durent 70 minutes et se composent des phases de sommeil paradoxal - lent - lent profond).

Ainsi le rythme de l'enfant se stabilise, et se dessine un allongement progressif de la durée nocturne du sommeil de l'enfant,  selon des particularités liées à la maturation physique et psychique de chaque bébé.

De 6 -9 à 12 mois, le sommeil se rapproche progressivement de sa forme définitive.

A partir ce cet âge, les réveils nocturnes ne sont plus généralement liés aux besoins d'être alimenté.

A partir de 9 mois, le nombre de siestes diminue, favorisant l'allongement de la durée de récupération nocturne. La durée totale de sommeil ne diminue que très progressivement.

Comprendre comment s'organise le sommeil de votre bébé est important pour savoir ce que vous pouvez faire pour l'aider à faire ses nuits. Cependant, il importe aussi de savoir identifier les troubles du sommeil de l'enfant (voir l'article consacré à ce sujet) pour savoir quand adapter son comportement ou aller chercher un appui extérieur.

Pour prendre RDV, contacter notre secrétariat.

Plusieurs membres d’une famille ?

Acceptez-vous de recevoir plusieurs membres d'une même famille ?
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À notre initiative, lorsqu'un rendez-vous est pris pour un bébé ou un très jeune enfant, nous sollicitons chaque parent pour qu'il prenne lui-même un rendez-vous. Une famille est un système où tous les membres s'articulent entre eux et interagissent. Comme nous l'avons écrit dans un article de ce blog, les parents sont les "synchroniseurs" de leurs enfants. A contrario, trop souvent, ils peuvent être un des facteurs de désynchronisation.
L'expérience phénoménologique a montré que de synchroniser les biorythmes des parents permet de ne revoir leur enfant qu'à d'autres stades de croissance.
Par ailleurs, il arrive fréquemment que, suite au confort apporté à un membre d'une famille, nous recevions une demande de séance d'autres membres de cette même famille ;
Si c'est en accord avec la personne que nous accompagnons déjà, nous acceptons plusieurs membres d'une même famille.
Il est aussi possible que plusieurs praticiens Sÿndaô® voient différents membres d'une même famille.
Et pour un couple ?
À la demande d'un couple qui désire avancer à deux sur le même chemin, nous prenons pour chacun un premier rendez-vous individuel et personnel, puis chacun poursuit à son rythme.  Il est très positif pour un couple, voire fondamental, que ses deux membres soient synchronisés au quotidien.
En cas de désaccord, ou de mésentente ?
Alors nous ne prenons qu'un seul membre, celui avec lequel nous avions commencé l'accompagnement par modelages vibratoires accompagnant la chronophysiologie qui sont la spécificité de la musicothérapie vibratoire.
sommeil dessin d'Aude Laurenceau

Conseils pratiques pour un sommeil de qualité

Le sommeil est bien plus que du repos, car toute notre chronobiologie (organisation de nos fonctions biologiques dans le temps) dépend de sa qualité (cf Pour un sommeil récupérateur).

Pour maintenir la synchronisation de nos rythmes et les conditions d’un sommeil récupérateur, il importe de prendre en compte au mieux les facteurs qui stabilisent la durée et la qualité du sommeil (= donner au cerveau les informations nécessaires pour préparer l'organisme à sa phase de récupération) en les adaptant aux besoins de chacun (chronotypes).

Il s'agit ainsi concrètement  :

- d'organiser sa vie pour respecter au mieux ses rythmes biologiques

La priorité : déterminer ses besoins de sommeil.
Nous avons tous des rythmes biologiques distincts, qui évoluent avec le temps. Pour déterminer la durée et la période idoines (son chronotype), il est conseillé de tenir, idéalement dans un cadre sans contraintes (vacances, etc.), un carnet de sommeil (modèle d’agenda de sommeil élaboré par l’Institut National de la Santé et de la Vigilance Agenda-sommeil). L’idée est d'identifier nos besoins physiologiques réels, en ménageant ensuite une adaptation saisonnière : nous avons plus besoin de récupération en hiver qu’en été. Et de prêter attention aux signes du sommeil (paupières lourdes, étirements, bâillements, etc.)

Puis, caler en fonction du résultat des heures régulières de coucher et surtout de lever.
S’y tenir et déterminer pour ceux qui le souhaitent le nombre d’exceptions gérables par notre organisme. L’important est de se respecter dans la durée.

Etre actif physiquement dans la journée.
Plus l’activité physique est régulière et adaptée, plus la synchronisation des rythmes l’est également.

- de gérer son exposition à la lumière 

S’exposer à la lumière extérieure le matin et/ou à l'heure où le soleil est le plus haut (notamment en hiver) renforce la synchronisation de nos rythmes biologiques (cf article sur la dépression hivernale) ; à l'inverse, il est préférable de dormir dans un environnement totalement obscur, car mêmes fermés, nos yeux perçoivent la luminosité.

Eviter de visionner des écrans le soir.
L’exposition à la couleur bleue/violette qu’ils produisent retarde les horaires d’endormissement, par une inhibition de la production de la mélatonine et l’activation des centres cérébraux de la vigilance. Pour limiter ce phénomène (mais sans l’éliminer totalement…), il est possible d’installer un filtre lumineux : des applications comme "F.lux" (gratuite) permettent de régler la luminosité de l'écran et sa composition en fonction du moment de la journée. A aussi été créée une nouvelle génération de lunettes, traitées pour limiter l’impact de cette lumière bleue et indiquées notamment pour les enfants et les personnes aux yeux clairs.

- de se préparer au sommeil

Aménager un espace propice au sommeil : une chambre fraiche (18-19°c), aérée, et sombre.

Dîner léger, en limitant l’alcool, les protéines et les graisses, à prendre au minimum deux heures avant le coucher.

Eviter les stimulations physiques, intellectuelles et visuelles une à deux heures avant de se coucher.

Se créer des rites d’endormissement personnels : tisanes, douches ou bains chauds, musique douce, relaxation, lecture, etc. Les jeux vidéo ne sont pas des activités relaxantes, ils permettent uniquement de fixer l’attention sur un objet précis.

Veiller aussi à avoir les pieds et membres inférieurs chauds : cela permet d’équilibrer la circulation sanguine au dépens du débit cérébral, ce qui est souhaitable en fin de journée pour éviter de penser en boucle !

Pour prendre rendez-vous, contacter le secrétariat.

Etes-vous ponctuel ou retardataire chronique ?

A partir de plusieurs articles parus dernièrement:

Plusieurs articles paraissent actuellement dans les journaux, sur ce thème. Comme ils sont sur "le temps humain", nous nous sentons concernés et les avons lus et commentés pour vous.

Aux USA, le Wall Street Journal, et le Huftingtonpost, traitent tous deux de ce sujet.  Mais aussi, en Angleterre, sur le dailymail ,  ou encore en Norvège sur forskning.no un e-zine dédié aux actualités sur la recherche.

Certes, il est intéressant que les sciences cognitives et sociales se penchent sur la pérennité de l'exactitude et de son contraire l'irrégularité temporelle, (Intéressant, il n'existe pas vraiment de nom en français pour nommer l'acte d'être en retard.) mais ces articles, en l'état, posent plus de questions qu'ils n'apportent de réponses.
Si la notion de gestion du temps y est présentée, l'apport que pourrait apporter la chronobiologie est omis;  Or nous savons que la désynchronisation de nos rythmes biologiques perturbent les humains, tant sur le plan de leur organisme, que sur celui de leur appareil psychique, et qu'ainsi la perception du temps qui passe peut être encore plus fluctuante d'une personne à l'autre:
Au Canada, le blog "le cerveau" parle des différentes vitesses de notre perception du temps.

Voir notre collection de liens sur le sujet :
Actualité articles Temps et cerveau | Pearltrees

Que disent les derniers articles actuels :

selon notre personnalité, nous sommes de Type A c'est à dire ponctuels, nous mesurons bien le temps qu'il nous ait nécessaire pour accomplir une tâche, nous évaluons une minute à 58 secondes (ce qui est proche) et nous sommes régulièrement à l'heure aux réunions car tel est notre objectif.
Au contraire nous sommes de Type B c'est à dire relaxes, détendus, multitâches, nous évaluons une minute à 77 secondes (17 secondes de plus) et nous avons trop tendance à être souvent si ce n'est toujours en retard car nous mesurons mal le temps qui passe.

Ne devrions nous pas prendre ces lectures comme un début de réflexion et non comme une réponse ?

Ces articles pourraient-ils confirmer les travaux d'Antoine de la Garanderie regroupés en une pratique pédagogique d'aide "la gestion mentale" qui, d'un point de vue phénoménologique, ont montré que les humains ne géraient pas le temps de la même façon s'ils étaient plus structurés de type "temporels" ou "spatiaux" ? le projet de sens de la gestion mentale étant que l'on développe tous.tes nos capacités spatio-temporelles.
Lequel des Type A ou Type B serait-il dit  "temporel"? Et vice et versa pour les "spatiaux"  ??   Voilà qui complexifie les interprétations possibles.

Les humains ne sont-ils pas beaucoup plus riches, complexes que simplement de Type A ou de Type B ?  D'ailleurs, dans un des articles,  le professeur en psychologie Lawrence White, atténue la portée de ces écrits en rappelant que les parents de jeunes enfants sont souvent plus en retard, le matin, que les autres. (Est-ce que cela vous étonne beaucoup ??)

Le professeur Tim Roenneberg lui, médecin, chronobiologue et professeur en Allemagne  s'insurge sur la dictature des chronotypes extrêmes dits "alouette" qui se lèvent tôt vis à vis d'autres chronotypes extrêmes dits "hiboux" qui travaillent tard et se lèvent tard (1/6° de la population) peut-on lire dans le Stuttgarter Zeitung.   En moyenne, actuellement, les deux tiers d'entre nous accumulerions  un "social jet-lag" car nous ne dormirions pas suffisamment.

Alors qui a raison ?

Pour avancer, la science n'est toujours "qu'ignorance féconde" nous rappelle J-C. Ameisen. (Sur les épaules de Darwin). La science, dans ces cas-là, aime dire: "C'est une question ouverte" !

Que pourrait apporter la musicothérapie vibratoire à ces recherches ?
S'assurer que les tests soient faits avec des personnes synchronisées pour ne pas cumuler les causes diverses et variées d'explications possibles des retards.

Voulez-vous savoir si vous êtes de type Alouette ou Chouette ? Notre site donne le lien direct avec cette étude européenne, dans la rubrique Ressources.

Voudriez-vous savoir si vous êtes synchronisés ? pour prendre rendez-vous appeler notre secrétariat.

 

Sÿndaô musicothérapie vibratoire

La Synchronisation

Un sujet en bonne santé voit une synchronisation de ses rythmes biologiques au temps local.

La coordination ou mise en phase des rythmes internes de l'organisme  et donc des différentes horloges biologiques s'appelle la synchronisation. Cette synchronisation globale que les praticiens Sÿndaô® appellent, alors, la synchronisation somato-psychique se fait en deux temps : Par la mise en phase de l'horloge centrale qui donne le tempo tel un métronome, puis par la mise en phase de toutes les petites horloges internes.

Dans notre monde en perpétuel changement et dont le tempo est de plus en plus rapide, notre système d'auto-organisation semble avoir des difficultés à se synchroniser.
De plus, cet aspect temporel de l'humain a été longtemps méconnu voire nié - la chronobiologie est une science assez récente (120 ans environ) - en découle un non apprentissage du respect de nos propres besoins et une désynchronisation très fréquente.
Or toute désynchronisation ou dérégulation des rythmes biologiques entraine des dysfonctionnements, des troubles métaboliques.

Chez l'homme, toute perturbation de la rythmicité circadienne (désynchronisation) s'accompagne d'un ensemble de symptômes tels que troubles du sommeil, de l'humeur, fatigue, somnolence diurne et troubles de l'appétit. Les facteurs de désynchronisation peuvent être externes (par exemple, décalage horaire du fait d'un voyage trans-atlantique, travail posté) ou internes (vieillissement, maladie cancéreuse). Toute substance ayant un effet sur le système nerveux central est susceptible d'avoir un effet sur l'horloge interne cérébrale.

Pour approfondir les conséquences de cette désynchronisation, vous pouvez lire l'article de réflexion pour un sommeil réparateur.

La méthode Sÿndaô® a pour projet de synchroniser la personne dans ses dimensions somatique et psychique grâce à des modelages vibratoires accompagnant la chronophysiologie.

Pour un sommeil récupérateur

A cette question de fond "Respecter nos rythmes biologiques pour retrouver un sommeil récupérateur",  un praticien Sÿndaô® pose ci-dessous la base d'une réflexion, qui sera suivie d'un autre article plus pratique.

Etes-vous prêts à vous respecter pour mieux dormir et mieux vivre ?

Dormir : un besoin physiologique essentiel souvent perturbé par nos modes de vie

Les humains, comme tout être vivant sur terre, résultent d'une longue évolution. Notre organisme s'est adapté au rythme du jour et de la nuit pour coordonner ses grandes fonctions avec les différents moments de la journée.

L’homme est ainsi programmé - par ses horloges internes - pour récupérer en phase nocturne et en milieu d’après-midi (14-15h). Ce besoin est essentiel vers 1-4 h du matin, le corps fonctionnant au ralenti sur cette période critique (voir le schéma ci-dessus).

Nos modes de vie, profondément impactés par la lumière artificielle, puis la télévision, Internet, ses jeux, et le développement plus global des télécommunications, sont progressivement devenus déconnectés de notre environnement, souvent irréguliers et/ou inadaptés à nos besoins physiologiques, avec des impacts très fort sur le sommeil et la qualité de la récupération.

 

Selon l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, au moins un tiers de la population française est aujourd’hui concerné par des troubles du sommeil.

Les conséquences du manque de sommeil sont à la fois :

  • physiques : Prise de poids, troubles digestifs, risques cardiovasculaires, vieillissement prématuré ;
  • Cognitives : baisse de la vigilance et de l’attention;
  • psychiques augmentation de la sensibilité au stress, tendance à la dépression, etc.

Reconnaître et accepter que notre façon de vivre ne convient pas à nos besoins physiologiques est une première étape essentielle pour retrouver un sommeil récupérateur.

Dormir : un besoin rythmé par la lumière, nos physiologies et nos habitudes sociales

Hormis certaines périodes particulières comme l’arrivée d’un nouveau-né, le fait de respecter un rythme naturel adapté à nos besoins constitue une base qui évite l’essentiel des troubles du sommeil.

Pour s’organiser :

1/ établir honnêtement ses besoins de sommeil

Connaître la réalité de ses besoins permet d’éviter d’accumuler une dette de sommeil et ses effets associés. Bien souvent, nous ne dormons pas assez et n’en avons pas conscience, ceci d’autant plus qu’à l’entrée de la vie active, nous modifions durablement nos rythmes de coucher et de réveil. En 50 ans, il a été observé par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, une réduction du temps de sommeil d’environ 1h30 sur 24h.

2/ prendre en compte au mieux les facteurs qui stabilisent la durée et la qualité de notre sommeil

Notre sommeil est cadencé par des facteurs naturels, tels que la lumière, la température, ou sociaux : heure de repas, heure du coucher/réveil, horaires de travail, etc., informations qui permettent au cerveau de préparer notre organisme à sa phase de récupération.

Premiers conseils pratiques pour retrouver un sommeil de qualité

La musicothérapie vibratoire permet de relancer la synchronisation de nos horloges internes, ce qui relance la capacité de notre organisme à retrouver naturellement le sommeil. Par son effet calmant, elle redonne par ailleurs une meilleure place au système parasympathique.

Après une séance, le repos préférable ?

Après une séance, il nous est très souvent demandé  :

Est-il préférable que je me repose ou puis-je repartir travailler ?
Après une séance, il y a un temps d'ouverture à vous-même et de sensibilité corporelle; pour vous respecter, nous vous demandons de ne pas faire de travaux de force, de travaux générateurs de vibrations mécaniques, telles que celles d'une tondeuse ou d'une perceuse, de ne rien porter de lourd, de ne pas prendre de bain de mer ou dans un jacuzzi (oscillations aqueuses), de ne pas aller dans des lieux trop bruyants ou à un concert.
L'idéal est effectivement de vivre à un rythme calme,"rosiner" dit-on en Gallo, voire de vous reposer pour vous laisser le temps d'accueillir et d'intégrer ce qui vient de se passer, prendre ainsi les informations des modelages vibratoires. 
Prolongez ce temps pour vous, offrez-vous du temps pour ressentir. Ne reprenez pas un rythme habituel fait de stress et de rapidité afin d’accompagner vos sensations d’une détente profonde.
Woman at home
Oui, mais si je ne peux pas faire autrement que de repartir travailler ?
Alors, organisez-vous à l'avance pour que cette reprise se fasse doucement, sans réunion si possible. Profitez d'être sur votre lieu de travail pour vous observer, prendre du recul avec vos processus, vous questionner - comment fais-je habituellement pour "repartir" dans un rythme stressant ? ou, quelle est la cause de mon stress ?
Et d'ailleurs, vous - là-maintenant - que sentez-vous de juste et bon pour vous ??

Voici une réponse qu'aurait pu faire un praticien Sÿndaô®.

Un effet, en combien de temps ?

Il nous est souvent demandé, "en combien de temps puis-je espérer un effet ?"
A cette question, voici notre première réponse :

Au début d'une séance Sÿndaô®, il est important de prendre en compte votre demande et les indices de déséquilibres, puis nous mettons en œuvre tous les moyens que nous connaissons pour vous accompagner à résoudre vos difficultés.
Néanmoins nous sommes des êtres vivants complexes.
Pour certains peut-être trouvera-t-on, tout de suite, la solution aux symptômes inventoriés, pour d'autres nous résolvons ensemble, par la synchronisation, certaines difficultés, mais il est possible que nous découvrions sur notre route, pour obtenir une mise en phase de votre chronophysiologie, qu'elles masquaient d'autres désordres et ne faisaient que signes. C'est un pas vers la découverte de soi.

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à lire les pages du site en cliquant ici puis à nous contacter, s'il vous reste des questions, nous nous efforcerons d'y répondre sur ce blog.

Combien de séances faut-il ?

Lorsque nous parlons de Modelages Vibratoires selon la méthode Sÿndaô® de Musicothérapie vibratoire, la question qui se pose fréquemment  est "comment se déroule une séance ?" cette question a fait l'objet d'une page de ce site, que vous pouvez lire en cliquant ici. Nous avons également parlé de la durée des séances sur : cet article de blog. Naturellement chacun voudrait savoir combien de séances sont nécessaires pour bénéficier des effets de cette pratique.

La question a été posée à Hélène d'Hennezel, qui nous livre ici, sa réponse.

C'est très différent d'une personne à l'autre :

Il y a des personnes qui en ont fait un art de vivre, qui viennent deux à quatre fois par an, notamment aux changements de saison.

On ne peut pas comparer quelqu'un qui vient pour une demande très précise et limitée – telle qu'une gestion du stress par un étudiant avant ses examens, une jeune fille qui a des menstrues irrégulières et douloureuses, une séance de confort – de quelqu'un qui demande un accompagnement pour retrouver une qualité de vie – tel que la régulation du jet-lag chez des personnes qui voyagent à plus de 4h de vol, une mauvaise cicatrisation, une dépression post-partum, un divorce, un burn-out, des maladies longues comme un cancer ou une maladie de parkinson.

Pour les très jeunes enfants, si nous voyons leurs parents, une seule séance peut être suffisante puisque la famille est comme un organisme vivant, un système auto-régulé et que les parents sont les synchronisateurs de leurs enfants.

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à nous contacter.

Pour prendre rendez-vous, contactez notre secrétariat : 09 73 01 75 32

Quelle durée, la séance ?

Pourquoi les séances de musicothérapie vibratoire durent-elle 1 heure, 1 heure 30 ?

Il faut distinguer la première séance des suivantes : cette première séance débute par un temps de prise de contact et d'interrogation (anamnèse). Il est important que la personne puisse prendre un moment pour répondre aux questions et dégager une demande.
Dans le temps des autres qui suivent :

  • Globalement, nous pourrions distinguer celles pour les enfants jusqu'à 10 ans et celles pour les adolescents et les adultes. En effet, pour des enfants de moins de 10 ans, elles peuvent ne durer que trois quarts d'heure. Par simplification, nous notons toujours le même espace-temps pour chacun.
  • Pour les adolescents et les adultes, le temps de prise de contact est remplacé, par la suite, par un temps de retour d'expérience, où la personne va exprimer ce qui a changé ou pas pour elle, puis vient le temps de la pratique Sÿndaô via notamment les diapasons, un temps de globalisation sous la résonance d'un instrument de musique, et enfin, un temps de centrage. En fin de séance, pour ceux.celles qui le veulent, nous reprenons un autre rendez-vous.

Les transitoires

Sachant que les diapasons ont besoin de temps pour se développer, se propager et s'assécher, il est très difficile de penser qu'une séance puisse se faire en moins d'une heure.

Prendre rendez-vous pour une séance Sÿndaô®

 

détail mailloches Syndao

Est-ce définitif ?

Un traitement est-il définitif ?

C'est une question récurrente qui nous est posée : La synchronisation Sÿndaô® par cette pratique non médicamenteuse est-elle définitive ? En voici une réponse faite par Hélène d'Hennezel.

La vie est mouvement, elle est échelonnée d'évènements, elle se termine par la mort …comment pourrait-elle être définitive ? la santé est-elle définitive ? le bonheur est-il définitif ?

Parler de stabilité c'est avoir une vision fixe, homéostatique, spatiale et intemporelle de l'humain. Dés que l'on intègre la notion de temps, on accepte la notion d'oscillations, de rythmes, d'instabilité.

La synchronisation des rythmes biologiques peut être récupérée par la musicothérapie vibratoire chez quelqu'un qui a été désynchronisé par un événement, un état particulier et qui donc retrouve un état d'origine synchronisé qu'il connaissait bien avant cet évènement.

La synchronisation des rythmes biologiques est plus difficilement obtenue et maintenue pour ceux et celles qui ne l'ont jamais été. Néanmoins cela s'acquiert. Nous sommes alors dans un accompagnement sur un chemin de vie.

Sÿndaô

La chronobiologie

Le but de la chronobiologie est d'étudier la structure temporelle de la biologie, de la physiologie et de la psychologie de l'humain, vu jusqu'ici seulement comme une structure purement spatiale.

"Toutes les formes de vie, sur terre, sont cadencées par des mécanismes de mesure du temps, ce qui leur permet de s’adapter aux transformations de l’environnement pour en tirer le meilleur parti."

Nous avons des rythmes internes ; les rythmes respiratoires, cardiaques, digestifs, rénaux, reproducteurs, cognitifs etc. Tous ces rythmes demandent un réglage intérieur. Ils dépendent aussi des métabolismes d'échanges avec l'extérieur, tel que l'ingestion alimentaire, et la lumière (Exposition à la lumière comme pour la photosynthèse).
L'humain qui vit sur terre a toujours été attiré par les astres; les chinois dans leur vision systémique de l'univers ont associé ceux-ci dont le principal le soleil ( il est la source des cycles d’alternance jour et nuit, veille – sommeil, et de celui des saisons ) avec les cycles humains.
Nous savons aujourd'hui qu'il existe dans notre cerveau des instances spécialisées dans la gestion des rythmes fonctionnels, qui ajustent notre temps intérieur avec son environnement naturel et qui nous permettent de nous adapter.

Depuis l'après-guerre, une nouvelle discipline scientifique est apparue : la chronobiologie. La compréhension du fonctionnement des horloges biologiques a permis de découvrir que la coordination globale chronobiologique se fait par l'horloge centrale, située dans le cerveau, au niveau des noyaux supra-chiasmatiques (20 000 neurones, chacun pas plus grand que la pointe d'un crayon) de l'hypothalamus.

Ils sont essentiellement sensibles aux variations de lumière extérieure, Les horloges internes, périphériques sont sensibles à la nourriture et au métabolisme local. Elles sont, aussi régulées par l'horloge centrale.

la méthode Sÿndaô® synchronise les horloges biologiques.